Dans un article du Monde au sujet des pères des trois derniers présidents de la République. Selon le journal, le père d’Emmanuel Macron s’était montré « glacial », « regardant sa montre », le 14 mai 2017 lors de la passation de pouvoirs.
En revanche, le soir de la victoire quelques jours plus tôt, le 7 mai, l’a ému. Particulièrement sa traversée de l’esplanade du Louvre, jusqu’à apparaître devant la pyramide du Louvre face à une foule en liesse. « Oui, ce soir-là, j’étais heureux parce qu’Emmanuel a réussi à faire ce qu’il voulait faire. Il est entré dans l’histoire de France, ce n’est pas rien », confie Jean-Michel Macron dans Le Monde. Le neurologue ne dissimule pas sa fierté face à la réussite de son fils qui a conquis le pouvoir « à la façon d’un Bonaparte ! ».
« Emmanuel est capable de tirer de chacun ce qui peut lui rendre service à lui… », analyse dans Le Monde le père du chef de l’État. Il décrit le plus connu de ses trois enfants comme « un grand acteur, un séducteur ». « C’est utile en politique », reconnaît-il.
« C’est un ours »
Le Monde indique que la liste des choses qui l’agacent est longue : la « médiocrité » de la politique locale, le « conservatisme » des hommes politiques ou encore la presse people. Tout en s’excusant d’être aussi « méchant », il indique que c’est le « problème » d’Emmanuel, pas le sien s’il fait le choix de s’exposer parfois dans les magazines avec son épouse.
« C’est un ours », résumerait Emmanuel Macron quand il évoque de rares fois son papa face à ses amis. La plupart n’ont pas le souvenir d’une relation idyllique entre les deux hommes. « Les liens semblaient un peu distendus », confirme son témoin de mariage et ancien camarade de Sciences Po, Marc Ferracci. De son côté, Brigitte Macron confirme que cela n’a « pas été simple » au début avec son beau-père, précise Gala.