Luc Jousse, le maire UMP de Roquebrune-sur-Argens avait regretté que les pompiers soient arrivés « trop tôt » pour éteindre un incendie dans un camp de roms. Il a été suspendu ce mercredi matin par le bureau politique de l’UMP alors Jean-François Copé souhaitait tout simplement son exclusion.
Même si l’élu s’est défendu en expliquant avoir repris les paroles d’une personne présente dans l’assemblée, dans un enregistrement rendu public le jeudi 5 décembre, par BFM TV, on l’entend une nouvelle fois proférer des propos du même type lors d’une d’une autre réunion publique, le 27 novembre.
Suite à la polémique, il a d’abord été suspendu de l’UMP au niveau local.
Le 25 janvier prochain, le Conseil national décidera s’il y a lieu ou non de l’exclure définitivement.
«Les câbles électriques qu’ils nous volent, partout, il les ont pris, ils les ont brûlés pour les faire chauffer, pour récupérer le cuivre… Et ils ont foutu le feu à leur propres câbles. Si vous voulez que je sois plus précis, c’est presque dommage que l’on ait donné l’alerte si tôt…» , a-t-il déclaré.
Lors de cette seconde réunion publique, le maire avait également fait une déclaration démontant son opposition à l’Islam. En effet, alors qu’un habitant évoquait la création d’une future mosquée dans la ville, il a répondu : «Tant que je serai maire, il n’y aura pas de mosquée, parce que ma France, elle est catholique.»