L’administration Trump illustre une nouvelle fois sa politique pro-israélienne en supprimant la Palestine de la liste des pays du Proche et du Moyen-Orient entraînant ainsi l’indignation des autorités politiques palestiniennes. En effet, après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d’Israel et après avoir transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, Trump applique un plan qui aura pour but, à terme, de mettre à mal l’existence de la Palestine.

C’est en allant sur le site du Département d’Etat américain, ce dimanche, que beaucoup de journalistes ont constaté l’absence des références « Territoires Palestiniens » et « Autorité palestinienne » de la liste des pays du Proche et du Moyen-Orient, qui, pourtant, étaient jusque là, bel et bien présents.

Cette provocation n’a pas tardé à susciter la colère de la présidence de l’Autorité Palestinienne, qui, selon son porte-parole Nabil Abou Rudaineh, représente bien « la position de l’extrême-droite israélienne et dévalorise la politique étrangère américaine ». Politique étrangère américaine dont le porte-parole a déploré la portée et les conséquences sur le peuple palestinien :

[La décision américaine vise] à éliminer la cause palestinienne et le peuple palestinien. Les Etats-Unis sont carrément favorables à l’occupation israélienne

Saeb Erekat, membre du gouvernement palestinien a quant à lui estimé que la décision du Département d’Etat américain de supprimer la Palestine de sa liste «n’est pas lié aux intérêts nationaux américains» mais plutôt à «soutenir le Conseil israélien d’Occupation»

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