La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, propose d' »en finir avec le financement étranger des mosquées« , et d’appliquer aux lieux de culte les règles de financement des partis politiques, dans une interview au Journal du Dimanche.
Valérie Pécresse estime que « sur le financement des lieux de culte, il faut aller plus loin« .
« Je propose d’en finir avec le financement étranger des mosquées en appliquant aux lieux de culte la règle en vigueur pour les partis politiques : ni un État étranger ni une personne étrangère, sauf si elle réside en France, n’a le droit de financer un parti », explique-t-elle.
Exception faite des églises…
Mais cela ne pose pas de problème pour les dons étrangers destinés à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, dit-elle, car la cathédrale « est un établissement cultuel mais aussi une oeuvre d’art. Au titre de la rénovation du patrimoine, l’État et les collectivités participent déjà à la rénovation de synagogues, de mosquées ou d’églises, donc il est tout à fait possible de faire la distinction ». Elle propose également « que toute personne souhaitant travailler dans la fonction publique prête serment de respecter et faire respecter la loi de la République ».
Selon elle, le « séparatisme » évoqué par Emmanuel Macron « est un des aspects de l’islamisme, mais pas le seul. Le diagnostic du Président est incomplet, et donc ses remèdes sont largement insuffisants ». « L’islamisme, c’est aussi une volonté de prise du pouvoir, avec une stratégie d’entrisme dans les structures de la vie sociale : dans les associations et les clubs sportifs, en prison, dans les écoles et hôpitaux… »
Elle critique aussi le « piège » du « concept » d’islamophobie, « car il utilise l’arme de la victimisation pour empêcher toute critique ». « Attention aux liaisons dangereuses entre une partie de la gauche et les islamistes », dénonce-t-elle.