Élu président de la République de Tunisie le 13 octobre, Kaïs Saïed a appelé les Tunisiens à «s’unir contre le terrorisme pour mettre fin à toutes ses racines et ses causes».

Neuf ans après le début de la révolution tunisienne et comme un geste fort, il vient de se rendre à Sidi Bouzid où Il a déclaré que le 17 décembre devient un nouveau jour de fête en Tunisie.

Rappelez-vous, Mohamed Bouazizi de son vrai nom Tarek Bouazizi, il est mort le 4 janvier 2011 à Ben Arous, c’est un vendeur ambulant tunisien dont le suicide par immolation le 17 décembre 2010 est à l’origine des émeutes qui concourent au déclenchement de la révolution tunisienne évinçant le président Zine el-Abidine Ben Ali du pouvoir, et sans doute par extension aux protestations et révolutions dans d’autres pays arabes connues sous le nom de Printemps arabe.

Ce jeune vendeur de fruits et légumes Tunisien se voit confisquer sa marchandise par des policiers. Ce n’est pas la première fois : c’est celle de trop. À 26 ans, il s’immole par le feu devant la préfecture de Sidi Bouzid.

La population est à cran, à commencer par les jeunes qui, même qualifiés, diplômés, ne trouvent pas de travail. Le ras-le-bol devient une contestation qui se propage à travers le pays, jusqu’à atteindre la capitale, le 27 décembre. Des milliers de gens assistent à l’enterrement de Mohamed Bouazizi, le 5 janvier, et défilent derrière son cercueil.

Dans le monde arabe, des dizaines de jeunes suivront son «exemple» et s’immoleront après lui.

Le 14, moins d’un mois après le suicide du jeune vendeur ambulant, le président Zine el-Abidine Ben Ali fuit le pays. Le régime tunisien s’effondre.

C’est le début du printemps arabe qui gagne ensuite l’Égypte, la Libye, puis la Syrie.

Le nouveau président a annoncé que le 17 décembre serait désormais jour de fête nationale en Tunisie.

La vidéo :

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