Jeudi soir lors du premier débat de la primaire organisé par la gauche, les musulmans ont encore eu droit à une place de choix dans ce débat décidément bien redondant.
Pour la gauche comme pour la droite, les musulmans semblent être la seule préoccupation des français, du moins tentent-t-ils de leur faire croire.
L’ancien ministre de l’Education, Vincent Peillon n’a pas failli à la tradition lorsqu’il a commis une boulette de taille en répondant à une question sur le terrorisme.
Il a déclaré: « dans notre pays, des enfants juifs ont été tués, ça n’était pas arrivé depuis longtemps, d’une balle dans la tête il y a maintenant presque cinq ans et deux appelés du régiment, dont l’un était d’origine musulmane », faisant allusion aux tueries de Mohamed Merah en 2012 à Toulouse.
Nous serions pourtant en droit d’attendre de la part d’un ministre de l’Education nationale, un minimum de connaissance sur le sujet. Une erreur qui a provoqué l’indignation des internautes, dont l’ancienne porte-parole du parti Les Républicains Lydia Guirous qui a dénoncé les propos en parlant d’une énième ineptie qui fait le jeu des communautaristes.
Le terme d’« origine musulmane » en a irrité plus d’un sur les réseaux sociaux, il sous-entend que la religion est une origine et non un choix personnel, c’est donc tout naturellement que certains internautes ont réagi en essayant de chercher la «musulmanie» sur la carte.
Vous l’aurez compris, 2017 ressemblera en tout point à 2016 ou encore à 2015, l’Islam et les musulmans feront encore les beaux jours des politiques dans la course à la présidentielle de 2017.
Un faire-valoir qui permet aux uns et aux autres de pointer du doigt un faux problème et d’occulter ainsi les vrais soucis qui gangrènes la vie des français.