Quelques règles se rapportant au sacrifice :
C’est une Sunna confirmé et il est détestable de la délaisser si l’on a les moyens de la faire, selon le hadith d’Anas (qu’Allah l’agrée), que le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a sacrifié deux béliers cornus de couleur grisâtre ; il les égorgea lui-même en disant: « Bismillâh Wallâhu Akbar. »
Si une personne a l’intention de sacrifier et qu’il rentre dans les 10 premiers jours de Dhul-Hijja, il lui est interdit de se couper les cheveux, les ongles et la peau jusqu’à ce qu’il sacrifie sa bête, car, selon Um Salama, le Prophète a dit :
« Lorsque vous entrez dans les 10 jours (de Dhul-Hijja) et que l’un d’entre vous veut sacrifier une bête, qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles. »
Que faut-il sacrifier ?
La bête à sacrifier doit être soit un chameau ou une vache (à partager entre plusieurs personnes) soit un ovin selon la parole d’Allah (traduction du sens des versets) :
« Pour qu’ils rappellent le nom d’Allah sur ce qu’Il leur a octroyés des bêtes de troupeaux. » [Le Pèlerinage, v. 34].
La condition pour que la bête soit bonne à sacrifier est qu’elle soit exempte de défauts apparents, selon la parole du Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam):
« Quatre (défauts) font que le sacrifice n’est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boiteuse de manière évidente et la bête maigre que l’on ne peut récupérer. » [Rapporté par At-Tirmidhî].
Le moment propice pour égorger la bête:
Le moment propice débute après la prière de l’Eid, selon le hadith du Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam):
« Celui qui égorge avant la prière a sacrifié pour lui-même, et celui qui égorge après la prière a parfait son sacrifice et a accompli la Sunna des musulmans. » [Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim].
Il est Sunna pour qui sait égorger, d’égorger sa bête soi-même en disant :
« Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de la part d’untel » (et il se nomme lui-même ou la personne qui lui a recommandé d’offrir ce sacrifice) car le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a égorgé un bélier en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de ma part et de la part de tous ceux de ma communauté qui n’ont pas sacrifié. » [Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî].
Il est recommandé à celui qui ne sait pas sacrifier de tout de même assister.
La répartition (de la viande) du sacrifice :
Il est Sunna pour la personne qui sacrifie de manger une partie de la viande de la bête sacrifiée (et la première chose dont le Prophète mangeait le jour de l’Eid était le foie du mouton), d’en distribuer aux proches de la famille et aux voisins, et d’en faire aumône d’une partie aux pauvres.
Allah dit (traduction du sens des versets):
« Mangez-en et donnez-en à manger aux misérables, les pauvres… » [Le Pèlerinage, v. 28].
Certains Pieux Prédécesseurs (Salaf) aimaient à partager la viande en trois : un tiers pour eux-mêmes, un tiers en cadeau et un tiers en aumône pour les pauvres.
Et on ne donne pas à la personne qui a abattu la bête de cette viande comme salaire pour son travail.
Allah est le Plus Savant.