Le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) a dit aux hommes qu’ils devaient maîtriser leur regard lorsqu’ils se trouvent sur la voie publique (rapporté par al-Bukhârî, n° 5875), et Ibn Hajar a rappelé que le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) avait dit ceci parce qu’il n’est pas interdit aux musulmanes de sortir de chez elles (Fat’h ul-bârî, tome 11 p. 16).
On ne peut donc pas être d’accord avec ceux qui prétendent que la femme ne peut pas sortir de chez elle et donc à fortiori avoir une activité rémunérée.
Toutefois, le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salama) aussi dit :
La femme est une bergère à propos du domicile conjugal et des enfants, et sera questionnée à ce sujet (rapporté par al-Bukhârî, n° 2416, et Muslim, n° 1829),
Ceci démontre que l’une de ses priorités est de s’occuper de sa maison et de ses enfants. Khadija, la première épouse du Prophète était une femme d’affaires respectées, un fait qui prouve qu’en tout temps la femme musulmane a exercé une activité rémunérée.
Mais devons-nous pour autant concevoir la vie que par l’obtention d’un travail ? Est-ce que le bonheur réside dans l’augmentation constante du revenu ?
Certaines situations ne laissent cependant que peu de choix aux femmes qui ne bénéficient d’aucun revenu, d’aucune famille, il devient alors nécessaire qu’elle puisse travailler.
Le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) a dit :
La femme doit couvrir son corps. Quand elle sort de chez elle, Satan l’encadre. Pour être plus proche d’Allah, elle doit rester dans son foyer. (Rapporté par Ibn Hibban et par Ibn Khouzaymah et jugé authentique par al-Albani dans as-silsilah as-sahihah sous le numéro 2688).
Il faut savoir qu’on a rapporté de façon sûre que le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) a dit :
Je n’ai pas laissé après moi une source de tentation pour les hommes pire que les femmes. Fils d’Israël ne furent tentés que par les femmes. » La femme doit tout faire pour éviter au sien les sources et causes de tentation. (Fatwas de la femme musulmane (2/981)).
Si l’activité remplit les conditions exigées par les préceptes de l’Islam, son exercice ne représente aucun inconvénient, s’il plait à Allah Très-haut.
