Selon Abou Said et Abou Hourayra (RadhiAllahu’anhum),
Le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) a dit: “Il n’est pas une fatigue ou une maladie, ou un souci, ou une peine, ou un mal, ou une angoisse qui touche le Musulman, jusqu’à l’épine qui le pique, sans que Dieu ne lui efface à cause de cela une partie de ses péchés”. (unanimement reconnu authentique) Riyad as-Salihin (Les Jardins des vertueux) de l’Imam Mohieddine Annawawi 631 – 676
Toutes les épreuves subit par le musulman, lui permettront d’expier une partie de ses péchés. Alors plutôt que de passer les journées à nous plaindre du coût de la vie, du temps qui passe, de nos petits soucis, profitons du temps qui nous est imparti pour remercier Allah des bienfaits dont Il nous gratifie quotidiennement. Et si les épreuves nous permettent d’alléger la balance de nos péchés, acceptons-les avec humilité et patience.
Ce hadith rapporté par Jabir Ibnou Abdillah complète le précédent.
Le messager d’Allah est rentré chez Oum As-Sâïb ou Oum Al-Moussayyab et lui dit : “Qu’as-tu donc Oum As-Sâïb (ou Oum Al-Moussayyab) à haleter ?” elle répondit : “La fièvre qu’Allah ne la bénisse pas !” Il lui dit : “n’insulte pas la fièvre, car elle dissout les fautes des enfants d’Adam comme le soufflet enlève les résidus du fer”. (Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim).