D’après Abû Hurayra, le Prophète, (salla allah alayhi wa salam), dit :
Le croyant fort est meilleur et plus aimé de Dieu que le croyant faible, bien que l’un et l’autre soient bons. Intéresse-toi à ce qui t’ait profitable, demande à Dieu de t’aider et ne sois pas paresseux.
Quand un événement te frappe, ne dis jamais : ‘“si seulement j’avais fait telle ou telle chose”. Dis plutôt : ‘“Cette décision provient de Dieu qui fait ce qu’il veut”. Sache que les “si” ouvrent la voie au démon. (Rapporté par Muslim, n° 34).
Cette tradition fait partie des discours qui témoignent de l’éloquence synthétique du Prophète, (salla allah alayhi wa salam). En quelques mots, il définit la force de la foi et la met en évidence, sans pour autant porter atteinte au croyant faible.
Ce conseil précieux invite les croyants dans leur globalité à être forts ou à le devenir. La force dont il est question consiste à maîtriser des compétences et à les traduire sur le plan pratique.
Le croyant aimé de Dieu est donc celui qui fait preuve de solidité aussi bien physique que morale. Nul doute que le croyant faible ne peut résister dans les moments difficiles, il rend les armes et se soumet à l’armée du démon.
La force du croyant prend racine dans la foi profonde des valeurs islamiques. C’est à travers celle-ci qu’il parvient à défendre ses principes, à sacrifier ce qu’il chérit et à se montrer patient dans la difficulté.
La faiblesse est la marque des individus qui vivent sans principes éthiques. La faiblesse consiste à vivre dans l’oisiveté et à ne jamais assumer ses actes. La faiblesse est l’empreinte des orgueilleux, des égoïstes et des ingrats.
