Le prophète (Salla Allah alayhi wa salam) a dit :
Si un homme en colère dit : “Je demande protection à Allâh”, sa colère s’apaise. (Source: sahîh al-djâmi’ as-saghîr., n°695).
Le Messager d’Allâh (Salla Allah alayhi wa salam) a dit :
Quand l’un de vous se trouve en colère, qu’il se taise. (Rapporté par l’imâm Ahmad dans : al-musnad., 1/339 et cité dans : sahîh al-djâmi’, n°639 et 4027).
Voici une anecdote rapportée par Abû Dharr (radiya-l-lâhu ‘anhu) : Un jour où il abreuvait ses bêtes dans un bassin à lui, des hommes arrivèrent auprès de lui.
Abû Dharr leur dit : « Lequel d’entre vous viendrait m’aider quitte à en recevoir la récompense de la part d’Allâh ? » Un homme dit : «Moi» .
En voulant l’aider, l’homme finit par casser l’abreuvoir et le détruire.
Autrement dit, au lieu d’aider Abû Dharr à abreuver les chameaux, son visiteur s’y est tellement mal prit qu’il provoqua la destruction du bassin.
Au moment des faits Abû Dharr était debout. Et puis il s’assit puis se coucha. On lui dit alors :
“Abû Dharr pourquoi tu t’es assis d’abord, ensuite tu t’es couché ?”
C’est parce que le Messager d’Allah (Salla Allah alayhi wa salam) dit : “Si l’un de vous se trouve en colère, qu’il s’assoie s’il était debout pour chasser la colère. Si celle–ci ne le quitte pas, qu’il se couche.” (Mentionné dans le : musnad. d’Ahmad, 5/152. Voir : sahîh al-djâmi’. n° 694).
D’après Abû Hurayra (radiya-l-lâhu ‘anhu), un homme dit au Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) :
“Fais-moi une recommandation”, “Ne te mets pas en colère”, répondit le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam).
L’homme répéta plusieurs fois la même demande et à chaque fois il lui disait : “Ne te mets pas en colère”. (Hadith sahih rapporté par al Bukhârî (n°6116), at-Tirmidhi (2021), Mâlik dans « al muwatta » (2/362-466))
Le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) savait que cette personne se mettait souvent en colère
Aussi le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) a dit :
Celui qui maîtrise la colère tout en ayant la possibilité de lui laisser libre cours aura son cœur rempli de lumière au jour de la Résurrection. (Rapporté par at-tabarânî,12/453 et cité dans : sahîh al-djâmi’., n° 176).