Lorsque se présente à vous, pour une demande en mariage, celui dont vous êtes satisfaits en ce qui concerne sa religion et son comportement moral, mariez-le ! Si vous ne le faites pas, cela engendrera le désordre sur terre et une large corruption. (rapporté par At-Tirmidhî)
Le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) n’a pas dit la nationalité ou la richesse, il a parlé de sa religion et son comportement. Il donne l’ordre de le marier. Car si on ne le fait pas il annonce de grandes turpitudes, une grande corruption (fasad).
Et c’est ce qui se passe aujourd’hui…
Le malheur c’est quand le garçon veut se marier et que ses parents refusent parce que la fille n’est pas de la même origine.
Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. (Sourate 49 – Verset 13)
Le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) nous a appris qu’il n’y a pas de différence entre un arabe ou un non-arabe, un blanc et un noir que par la piété.
Les jeunes d’aujourd’hui ne veulent plus se marier. Il y a des filles qui veulent se suicider ou fuir parce que leurs parents ne veulent pas les marier pour des raisons qui ne sont pas légales.
La dot demandée par les parents peut s’avérer aussi être un problème. Des dots faramineuses qui obligent le marié à s’endetter pour payer le mariage.
‘Umar Ibn Al-Khattâb (radhiAllahu’anhu) a dit :
Attention. N’exagérez pas (le montant) de la “dot” qui revient aux femmes. Si une telle pratique conférait noblesse en ce monde et piété auprès d’Allah, le Prophète aurait eu plus de raison que vous d’agir de la sorte. Je n’ai jamais entendu que le Messager d’Allah a pris femme, ou marié l’une de ses filles pour une “dot” supérieure à douze ûqiyya.» (Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhî, Abû Dâwûd, An-Nasâ’î)
Le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) a dit que les meilleures femmes sont celles dont la dot est la plus modeste.