La sourate de la Royauté (Sourate 67 al Mulk) fait partie des plus importantes Sourates du Coran. Des hadiths sûrs exhortent à sa récitation régulière. Un hadith affirme que sa récitation met le lecteur à l’abri du châtiment de la tombe.
Abou Dawoud (1400) et at-Tirmidhi (2891) ont rapporté d’après Abou Hourayrah (radi allahu anhum) que le Prophète (salla allahou alayhi wa salam) a dit:
Certes, une des sourate du Coran comporte trente versets. Ils ont intercédé en faveur d’un homme de sorte qu’on lui a pardonné. La sourate en question est celle qui commence par : Béni est Celui qui tient la Royauté en Sa main. (Jugé bon par at-Tirmidhi) Al-Albani l’a déclaré bon dans Sahih at-Tirmidhi.
Al-Manawi (radi allahu anhu) a dit:
(L’homme en question) avait l’habitude de la réciter régulièrement au point que la sourate n’a cessé de demander à Allah de lui pardonner. Ceci revient à inciter tout un chacun à la réciter régulièrement pour bénéficier de son intercession. Extrait succinct de Faydh al-Quadir (2/574).
Soufyan ath-Tahwri. Al-Hakim (3839) a rapporté par la voie d’Ibn al-Moubarak et at-Tabarani dans al-Kabir par la voie d’Abdourrazzaq (8651) tous les deux d’après Assim d’après Zarr qui le tenait d’Ibn Massoud (radi allahu anhu) qui a dit:
On se présentera à un homme dans sa tombe et l’abordera du côté de ses pieds et ceux-ci diront: “vous ne pourriez pas passer par nous car l’homme récitait la sourate de la Royauté appuyé sur nous”. Ils tenteront de l’aborder du côté de sa poitrine ou de son ventre et la poitrine ou le ventre dira: “vous ne pourriez pas passer par nous car l’homme récitait la sourate de la Royauté avec moi”.
Puis ils tenteront de l’aborder du côté de sa tête et celle-ci dira: “vous ne pourriez pas passer par nous car l’homme récitait la sourate de la Royauté avec moi.” Il dit: “elle est l’empêcheuse puisqu’elle protège contre le châtiment de la tombe”.
On l’appelle dans la Thora la sourate de la Royauté. Celui qui la récite chaque nuit aura beaucoup fait.»
(Rapporté par ‘Abder Razaq dans son Mousannaf n°6025 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Taghrib Wa Tarhib n°1475 ainsi que par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Sahih Ibn Hibban vol 3 p 68)