L’épilation – que ce soit en enlevant le poil du visage, en s’épilant les sourcils ou en les rendant plus courts – n’est pas permise conformément au hadith [rapporté à ce sujet], vu qu’elle constitue une altération de la création d’Allâh soubhana wa ta’ala qui est religieusement interdite.
Selon de ‘Abd Allâh ibn Mas‘oûd (radi allahu anhu), le Prophète (salla allah alayhi wa salam) a dit :
Allâh a maudit les tatoueuses et celles qui cherchent à se tatouer, les épileuses et celles qui cherchent à s’épiler, ainsi que celles qui se font écarter les dents pour s’embellir, car elles altèrent la création d’Allâh.( Rapporté par : Al-Boukhârî (5931), Aboû Dâwoûd (4169), At-Tirmidhî (2782), An-Naşâ’î (5099), Ibn Mâdjah (1989), Ahmad (4129), Ad-Dârimî (2703) et Al-Bayhaqî (15230))
Il a, donc, mis en évidence que celles qui commettent de pareils actes ne font qu’altérer la création d’Allâh Exalté soit Il, en voulant se faire belles.
D’ailleurs, l’homme et la femme sont sur un pied d’égalité et il n’y a point de différence entre eux par rapport aux jugements concernant le rasage, la coupe et l’épilation [de cette partie des cheveux].
Enfin, il y a lieu de signaler que si la taroupe (les poils situés entre les deux yeux) est trop touffue au point d’être nuisible en tombant sur les yeux, dans ce cas, il sera permis d’ôter la nuisance des cheveux en surplus qui gênent les yeux conformément au hadith dans lequel le Prophète (salla allah alayhi wa salam) dit :
Pas de nuisance, ni à soi-même ni à autrui.» (Ce hadith est jugé authentique par Al-Albânî dans Al-Irwâ’ (896) et dans As-Silsila As-Sahîha (250)),
Sachant qu’ils (les cheveux gênants) doivent être enlevés juste de façon à repousser la nuisance suivant ce qui est établi dans les règles jurisprudentielles.
An-Nawawî (radi allahu anhu) a dit :
Pour ce qui est d’An-Nâmisa, c’est celle qui épile les cheveux de son visage. Quant à Al-Moutanammisa, c’est celle qui demande qu’on lui fasse cela. Un tel acte est interdit, sauf si une barbe ou une moustache pousse sur le visage de la femme, car, dans ce cas, il n’y a pas d’interdiction à les enlever. ( Charh An-Nawawî ‘Alâ Muslim (14/106))
Le savoir parfait appartient à Allâh soubhana wa ta’ala.