Ils t’interrogent au sujet du jour du Jugement quand aura-t-il lieu mais tu ne le sais pas ; seul Allâh sait cela …, [Sourate An-Nâzi`ât / 42-43].
Seul Allâh connaît la date exacte du jour du jugement. Dans le hadith rapporté par Mouslim, l’ange Jibrîl a interrogé le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) en disant :
Informe-moi au sujet de l’heure du Jour Dernier, le Prophète a dit : “Celui qui a été interrogé n’en sait pas plus que celui qui l’interroge”, Jibrîl a dit : “Alors, parles moi de ses signes annonciateurs”.
Le jour du jugement n’aura pas lieu avant que ne se manifestent certains signes qui sont classés en deux catégories : les petits signes et les grand signes.
Le Prophète répondit à l’ange Jibrîl en énumérant un certain nombre de petits signes qui annonceront la fin des temps. Parmi ceux-ci, lorsque la femme esclave donnera naissance à sa maîtresse.
Ce sera lorsque la femme esclave donnera naissance à sa maîtresse, lorsque tu verras les va-nu-pieds, mal vêtus, nécessiteux qui gardent les troupeaux se faire élever des constructions de plus en plus hautes
Inutile de préciser que ces signes sont devenus une réalité, l’enfant dirige ses parents, les anonymes deviennent du jour au lendemain des célébrités et les grattes-ciel rivalisent de hauteur.
Les signes apparaîtront au fil des années, les montagnes seront amenées à disparaître, les charlatans et les orateurs vont croître en nombre.
Mais beaucoup de ces signes considérés comme «petits» font déjà partie de notre quotidien, le bouleversement des saisons, la multiplication des tremblements de terre, l’apparition de nouvelles maladies, la grande ignorance de la religion, augmentation de la violence et des meurtres, de l’injustice, le temps semble plus court.
Les musulmans devront faire face à une grande épreuve car il sera de plus en plus difficile de pratiquer l’Islam, la Oumma sera attaquée et fera l’objet des pires accusations.
Le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) dit en ce sens que, viendra un temps où la condition de celui qui voudra rester ferme sur sa religion sera comparable à celle d’un homme qui tient une braise dans la paume de sa main. (At-Tirmidhi)
Quand le croyant au sein de sa tribu sera plus méprisé qu’une brebis chétive.
(At-Tabarâni)