Nombreuses sont les pratiques prophétiques ayant été scientifiquement prouvées, et même approuvées. Des bienfaits de la hijama aux vertus de la graine de nigelle, l’Islam a toujours une longueur d’avance sur la science, qui ne fait souvent que confirmer ce qui a déjà été révélé.

L’exemple que nous avons choisi de mettre en lumière aujourd’hui est celui du jeûne. En effet, il constitue un des cinq piliers de l’Islam depuis plus de 1400 ans, et une étude scientifique menée récemment à prouvé que le jeûne thérapeutique détruisait le cancer et qu’il permettait la régénération des cellules.

En effet, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Californie du Sud publiée dans le journal Cell Stem Cell (numéro de juin 2014), le jeûne est à l’origine d’une intervention naturelle qui déclenche la régénération d’un organe souche ou d’un système.

Cette recherche prouve en fait que les cycles de jeûne prolongés protègent les systèmes immunitaires contre les dommages et qu’ils induisent la régénération du système immunitaire en faisant passer les cellules souches d’un état dormant à un état d’auto-renouvellement.
Des essais ont été réalisés sur des souris chez qui, après une période de jeûne, le mode régénératif s’est activé « en changeant les voies de signalisation des cellules souches hématopoïétiques, qui sont responsables de la génération du sang et du système immunitaire. »
La même expérience a été réalisée sur des patients humains sujets à un traitement par chimiothérapie: là encore, le résultat indique une diminution du nombre de globules blancs, qui entraîne la régénération des cellules souches de nouvelles cellules du système immunitaire.

Les chercheurs ont eux-mêmes été impressionnés:
« Nous ne pouvions pas prévoir que le jeûne prolongé aurait un effet si remarquable dans la promotion de la régénération des cellules souches du système hématopoïétique. Lorsque vous mourez de faim, le système tente d’économiser l’énergie, et l’une des choses qu’il peut faire pour économiser l’énergie est de recycler un grand nombre de cellules immunitaires qui ne sont pas nécessaires, en particulier celles qui peuvent être endommagées. Ce que nous avons commencé à remarquer à la fois chez l’humain et la souris est que le nombre de globules blancs dans le sang baisse avec un jeûne prolongé. Puis, quand vous alimentez de nouveau, les globules blancs reviennent. » (Valter Longo)

Par ailleurs, jeûner réduit la présence de l’enzyme PKA, responsable du vieillissement, de la progression des tumeurs et du cancer. Il protège également de la toxicité des chimiothérapies:
« La chimiothérapie provoque des dommages collatéraux importants pour le système immunitaire. Les résultats de cette étude suggèrent que le jeûne peut atténuer certains des effets nocifs de la chimiothérapie. » (Tanya Dorff)

En plus des bienfaits cités précédemment, nous retenons d’autres autres effets positifs du jeûne sur la santé.

Le jeûne diminue les risques d’avoir une maladie cardiaque ou de diabète, et pour preuve, des études ont montré que le jeûne libère une poussée de l’hormone de croissance humaine, ce qui accélère le métabolisme et donc favorise la combustion de graisses.
Sachant que de nombreuses maladies cardiaques et de diabète sont liées à une présence excessive de graisses ou de sucres dans l’organisme, on comprend donc bien les bienfaits du jeune sur ce type de maladies.

Enfin, jeûner réduit le risque d’apparition de maladies du cerveau. En effet, des chercheurs de l’Institut National du Vieillissement de Baltimore ont prouvé que le fait de jeûner un ou deux jours par semaine prévient des effets de la maladie de Parkinson et d’Alzheimer, et que réduire l’apport quotidien de 500 calories par jour, deux jours sur sept, a également des effets positifs sur le cerveau.
Tiens, notre Prophète (‘alayhi salat wa salam) ne jeûnait-il pas le lundi et le jeudi ?

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