L’Agence européenne du médicament (EMA) a donné son autorisation pour le vaccin Pfizer, avant un feu vert attendu par la Commission et une mise sur le marché dans les Etats membres.
Les premiers contrats publics ont été signés avec des dépositaires pharmaceutiques pour la distribution des vaccins anti-Covid-19 depuis cinq plateformes couvrant tout le territoire. L’Etat poursuit les réunions avec les acteurs de la logistique pour l’organisation de la distribution des doses, précise l’Usine Nouvelle.
Cinq plates-formes dans toute la France
Ces dépositaires pharmaceutiques retenus disposent de cinq grandes plateformes implantées dans le nord, le sud, l’est, l’ouest et le centre du pays, équipées notamment de super-congélateurs capables de conserver des produits jusqu’à -80 degrés. C’est là que seront réceptionnées les doses vaccinales françaises et qu’elles seront stockées avant d’être réparties dans le pays. Lors de la première phase, elles seront ainsi acheminées vers la centaine d’hôpitaux et les 10 000 Ehpad qui abritent les personnes les plus fragiles face au coronavirus, et désignées comme prioritaires pour la vaccination, soit environ 1 million de personnes, potentiellement.
130 sites pour répartir les doses
L’acheminement se fera par camion, puis par avion pour les Outre-mer. Parmi ces sites, on compte plus d’une centaine d’hôpitaux « pivots », au moins un par département, ainsi que six plateformes prestataires de Santé publique France réparties sur tout le territoire. Ces 130 sites se chargeront ensuite de répartir les doses dans les Ehpad les plus proches pour commencer la première phase de vaccination française. Mais cela se fait avec une contrainte de temps non négligeable, puisque les doses peuvent se conserver seulement cinq jours au maximum entre 2 et 8 degrés Celsius avant d’être administrées aux patients.