Les mesures de précaution se multiplient ces derniers jours en France face au nouveau coronavirus. Particulièrement visés, les voyageurs revenant d’Asie ou d’Italie. C’est notamment le cas de conducteurs de métro parisien des lignes 6 et 11.

L’un d’eux, qui revenait de vacances à Venise, a été placé en quarantaine mardi 25 février. Contacté par son agence de voyages, il a été invité à rester à son domicile, comme le préconisent les autorités sanitaires. La RATP nous confirme cette mise en quarantaine, et affirme “être vigilante sur l’évolution de la situation”, se tenant prête à “toute consigne du gouvernement”, rapporte Yahoo! actualités.

Avant d’être placés en quarantaine, ces deux conducteurs de la RATP ont repris le travail une journée. “On est inquiets, les agents auraient dû être immédiatement placés en quarantaine dès leur retour, avant de revenir travailler. Il y a un problème d’organisation et de communication”, s’alarme Bastien Berthier secrétaire de la C2SCT (commission santé sécurité et conditions de travail) au département métro de l’UNSA-RATP.

“On aimerait que l’entreprise soit dans l’action et non pas dans la réaction. En nous fournissant des masques par exemple. Notamment car une partie du personnel est en contact permanent avec les usagers, sans même qu’une vitre ne les sépare, ce qui accroît les risques de contamination”, ajoute Bastien Berthier.

La RATP est en alerte

A la RATP, on se dit « en alerte » et en mesure de mettre en œuvre rapidement le plan de continuité d’activité, qui prévoit entre autres la dotation des agents en masques et gants, afin qu’ils puissent poursuivre leur mission dans des conditions proches de la normale. « Un état des stocks [masques, gants, gel hydroalcoolique] a été réalisé, explique un porte-parole. Notre cellule logistique pour les livraisons d’urgence de kits aux agents et au personnel médical a été activée. »

Un remède aurait été trouvé par des chercheurs

Selon Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée Infection à Marseille, la chloroquine a fait ses preuves face au nouveau coronavirus :

« C’est accessible et il n’y a pas à attendre quatre ans pour une autorisation de mise sur le marché. C’est une ouverture considérable ».

“Les résultats obtenus jusqu’à présent sur plus de 100 patients ont démontré que le phosphate de chloroquine était plus efficace que le traitement reçu par le groupe comparatif pour contenir l’évolution de la pneumonie, pour améliorer l’état des poumons, pour que le patient redevienne négatif au virus et pour raccourcir la durée de la maladie”, précisent les chercheurs chinois.

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