Coronavirus : L’aéroport de Roissy déploie des caméras thermiques pour contrôler tous les voyageurs

Un nouveau dispositif vient d’être mis en place à l’aéroport de Roissy dans la lutte contre la propagation du virus Covid-19. Celui-ci permet d’identifier dans la masse des voyageurs, ceux présentant une température supérieure à 38 degrés. Douze caméras sont ainsi présentes dans l’aéroport.

C’est le gestionnaire de l’aéroport, ADP, qui a annoncé cette décision. Il a acheté 12 caméras dont l’utilisation est encadrée par la Commission nationale de l’information et des libertés, la CNIL. L’objectif de cette mise en place est de convaincre les passagers que les vols sont sûrs. Comme vient de le commenter le directeur exécutif du Groupe ADP, Edward Arkwright.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Si une personne passant devant la caméra présente une fièvre supérieure à 38 degrés, son visage s’affichera automatiquement avec un cadre rouge autour. Ensuite, la température de la personne sera prise avec un thermomètre sans contact. Si la fièvre se confirme, la voyageur se rendra au service médical de l’aéroport où il pourra faire le test de dépistage du Covid-19.

Le secrétaire d’État aux Transports à l’aéroport de Roissy

Au cours de sa visite de l’aéroport de Roissy, le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a expliqué :

« La sécurité sanitaire c’est la succession de mesures de contrôle, de vigilance qui permet de créer un environnement contrôlé et de confiance. »

D’autre part, 40 distributeurs sans contact de gel hydroalcoolique sont présents dans l’aéroport. D’ailleurs, le masque y est obligatoire. Enfin, des marquages au sol invitent les voyageurs à respecter la distanciation sociale. Ainsi, l’aéroport de Roissy multiplie les initiatives pour limiter la propagation du virus.

Le secrétaire d’État a ajouté :

« J’ai demandé à Air France d’être extrêmement vigilant sur le taux de remplissage des avions. Aujourd’hui de 45 à 50 % sur le court et le moyen-courrier et d’à peu près 30 % sur le long-courrier. Ça, c’est aujourd’hui la protection sanitaire dans le contexte fragile qu’on connaît. Demain il faudra qu’on s’accorde sur les éléments sanitaires pour la reprise du trafic. »

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