30 000 collégiens et lycéens ont été choisis dans six régions du Maroc pour une opération de dépistage de l’infection au SARS-CoV-2 à travers l’utilisation de tests antigéniques.

Selon le ministre de la Santé, c’est une opération qui a pour objectif d’évaluer le niveau de circulation du virus chez les jeunes de moins de 18 ans et de caractériser génétiquement les variants circulants, indique Bladi.

Tous les directeurs régionaux de la santé ont été informés de cette opération par le biais d’une circulaire du ministère de tutelle. Elle précise que cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan national de veille et de riposte à l’infection au SARS-CoV-2 et suite à l’apparition de nouveaux variants de ce virus. Les régions ciblées par cette opération sont Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra, Tanger-Tétouan-Al Houceima, Fès-Meknès, Marrakech-Safi et Souss-Massa, rapporte la MAP.

Cette opération sera menée en étroite collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale. Compte tenu de son importance, le ministère de la Santé appelle à procéder à la collecte et l’acheminement des prélèvements vers les laboratoires désignés, conformément aux procédures qui seront communiquées par la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies, précise la même source.

Tests antigéniques

Pour renforcer la stratégie nationale de riposte et de gestion de l’épidémie, l’utilisation des tests antigéniques rapides a été officiellement lancée dans le public et officieusement dans le privé.

Le démarrage de leur utilisation peut expliquer la baisse du nombre de tests PCR quotidiens constatée depuis quelque temps. 

Grâce à ces tests, les individus testés peuvent savoir s’ils sont positifs ou négatifs au Covid après 15 à 30 minutes d’attente. 

L’Institut Pasteur a effectué des évaluations de ces tests antigéniques dont l’utilisation a été officiellement autorisée par les autorités sanitaires.

« Aujourd’hui, nous en sommes à la dernière étape qui est le déploiement des tests au niveau des structures de santé », précise Pr El Maâroufi.

Selon ce dernier, les établissements de soins concernés sont les structures des secteurs public et privé. Sont donc inclus les centres de santé, les hôpitaux de jour ainsi que les laboratoires privés.

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