Coronavirus : l'échec cuisant des essais cliniques Discovery mis en place par l'Europe

Depuis le début des essais cliniques Discovery, basés sur la coopération entre les états Européens, les échecs se succèdent. Pourtant les espoirs placés en cette coopération étaient énormes.

Les essais cliniques Discovery sont des essais basés sur l’entraide européenne. Les premiers résultats étaient attendus pour début avril. Mais aujourd’hui, début mai, aucun résultat n’a été publié.

Et pour cause, les échecs de cet essai clinique se succèdent. Retards en série, complications bureaucratiques et désintérêt de certains pays. D’ailleurs, en dehors des 740 patients français participant à l’étude, un seul Luxembourgeois est inscrit.

Même Emmanuel Macron a souhaité se montrer prudent devant ce projet. Il a déclaré, le 4 mai dernier, lors d’un point presse à Élysée :

«On n’a rien de concluant».

La coopération pour Discovery « n’a pas été au rendez-vous »

C’est l’infectiologue Florence Ader, médecin-chercheur au service des maladies infectieuses dans un hôpital de Lyon qui dirige l’étude. Face au Sénat le 6 mai, elle a bien confirmé que la coopération européenne « n’a pas été au rendez-vous ».

D’une part, le manque de volontaires est un véritable problème. En dehors de français, un seul Luxembourgeois a bien voulu coopérer au projet Discovery. Quant aux autres pays, tels que l’Espagne, la Belgique ou encore l’Allemagne, ils devaient réunir plus de 2 000 volontaires. En vain. Quant au Royaume-Uni qui devait aussi participer, il a fini par développer sa propre étude : ReCoVery

D’ailleurs, ce manque de coopération européenne avait déjà été dénoncé, début mai, par le professeur Yazdan Yazdanpanah, coordinateur de l’essai Discovery.

Si le manque de patients se confirme dans les prochains jours, l’étude ne pourra sans doute pas aboutir. Pourtant, les espoirs étaient grands. Il s’agissait véritablement de trouver un remède au Covid-19. Et de proposer une alternative à l’Hydroxychloroquine. Qui suscite encore aujourd’hui, de vives craintes chez certains médecins. Malgré les recommandations répétées du Professeur Raoult.

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