L’Iran a «temporairement» libéré environ 70 000 prisonniers en raison de l’épidémie de coronavirus dans le pays a annoncé hier le chef de la justice iranienne Ebrahim Raisi.
« La libération des prisonniers, au point où elle ne crée pas d’insécurité dans la société, va se poursuivre », a déclaré M. Raisi en Iran.
Raisi n’a pas précisé quand les personnes libérées retourneraient en prison. Lundi, le ministère iranien de la Santé a signalé 595 nouvelles infections et 43 décès supplémentaires, portant le nombre total de cas confirmés à 7 161, avec 237 décès.
Outre la Chine, l’Italie et la Corée du Sud, l’Iran est le pays le plus touché depuis le début de la maladie, enregistrant les taux de mortalité les plus élevés dus à l’épidémie.
Dans le cadre de ses efforts pour contenir le virus, Téhéran a pris plusieurs mesures, notamment la fermeture de toutes les écoles et établissements d’enseignement supérieur, la suspension des manifestations sportives et l’interdiction aux fonctionnaires de quitter le pays. Détecté pour la première fois à Wuhan, en Chine, en décembre, le virus, officiellement connu sous le nom de COVID-19, s’est propagé dans plus de 80 pays.
Le bilan mondial des décès est de près de 3 500 et plus de 100 000 cas confirmés, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans le cadre des efforts visant à contenir l’épidémie, les gouvernements ont fermé les frontières et suspendu les voyages terrestres et aériens avec les pays les plus touchés.
Notamment, quelque 52 000 patients qui ont contracté le virus se sont rétablis. Après avoir déclaré l’épidémie une urgence sanitaire internationale en janvier, le mois dernier, l’OMS a actualisé le niveau de risque mondial à «très élevé».