Au Maroc, plus de 4 millions de citoyens ont reçu la première dose du vaccin et plus d’un million ont reçu la deuxième dose.
Dans un récent livre d’information politique du Middle East Institute (MEI) intitulé «L’administration Biden et le Moyen-Orient: recommandations politiques pour une voie à suivre durable», William Lawrence a salué la réponse rapide du Maroc à la pandémie et l’organisation minutieuse de sa campagne de vaccination.
«Jusqu’à présent, le Maroc a reçu 7 millions de doses des vaccins AstraZeneca et Sinopharm et vaccine 50% plus vite que l’Allemagne et la plupart des grands pays européens», a déclaré Lawrence.
La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier par le roi Mohammed VI, a fourni à plus de 4 millions de Marocains la première dose et à plus d’un million d’entre eux une deuxième dose.
La campagne vise à couvrir gratuitement 80% de la population marocaine. En commençant par les travailleurs essentiels et les personnes de plus de 60 ans, le Maroc continue de recevoir des éloges pour sa campagne de vaccination.
La Banque mondiale, les résidents étrangers du Maroc ainsi que les experts de la santé étrangers ont félicité le Maroc pour sa campagne nationale de vaccination.
Le pays fournit également des vaccins gratuits aux résidents étrangers et aux expatriés vivant au Maroc.
«Le Maroc a eu une réponse initiale forte à la pandémie de COVID-19, imposant des confinements et fermant ses frontières, mais les cas ont augmenté au cours de l’été et à l’automne, atteignant un sommet à la mi-novembre», a écrit Lawrence.
En mars 2021, les cas au Maroc avaient atteint environ 489 000 cas confirmés.
Il a déclaré que l’économie du pays s’améliorait avant la pandémie, mentionnant ses projets de développement durable tels que la plus grande centrale solaire du monde et le plus grand port d’Afrique, ainsi que ses efforts de réduction de la pauvreté et de création d’emplois.
William Lawrence est professeur de sciences politiques et d’affaires internationales à la School of International Service de l’Université américaine. Depuis 2011, il occupe les fonctions de Depuis 2011, il a été directeur pour l’Afrique du Nord de Crisis Group, directeur des programmes MENA du Centre pour l’étude de l’islam et de la démocratie et directeur associé de Control Risks dans la région MENA.
