Une étude scientifique menée par des chercheurs en Serbie met en lumière une corrélation surprenante entre le risque de dépression et la consommation de cigarette. Le but de cette étude était d’évaluer l’association entre le tabagisme et la qualité de vie liée à la santé chez les étudiants de deux universités différentes.
Le panel
Un total de 1 624 étudiants de l’Université de Belgrade et 514 étudiants de l’Université de Kosovska Mitrovica ont été inscrits au Centre de santé publique. Les participants ont pris part à des examens obligatoires différents selon les environnements socio-politiques et économiques.
Parmi les deux populations, les femmes étaient plus répandues, 63,0% et 53,7%, respectivement. L’âge moyen des étudiants dans les deux populations était de 20,8 ans.
La tabac augmente les risques de dépression
L’association du tabagisme avec une altération mentale parmi les universitaires ont été constaté par des niveaux plus élevés de symptômes dépressifs. Ces résultats soulignent la nécessité de poursuivre les recherches sur l’interaction entre le tabagisme, la santé mentale et la qualité de vie, avec des implications pour la prévention, le diagnostic et le traitement.
Le tabagisme et l’exposition à la fumée de tabac sont un facteur de risque majeur de morbidité et de mortalité dans le monde. Les études suggèrent que près de 9 fumeurs sur 10 ont commencé à fumer avant l’âge adulte, et 98% des fumeurs commencent par fumer avant 26 ans.
Certaines constatations indiquent que la dépression pourrait être le facteur le plus important contribuant à l’initiation au tabagisme et à la consommation de substances chez les étudiants universitaires, constate l’étude.
Les étudiants sont les plus touchés par ce phénomène
À l’échelle mondiale, la dépression a été considérée comme un trouble de santé mentale courant chez les universitaires. À l’inverse, dans cette population particulière, le tabagisme a été rapporté comme un facteur prédisposant au développement de symptômes dépressifs. Il est suggéré que la dépression se produise deux fois plus fréquemment chez les fumeurs modérés actuels que chez les non-fumeurs.
Bien qu’une association réciproque entre le tabagisme et la dépression ait déjà été observée. Une étude récente a trouvé des preuves solides pour soutenir une hypothèse selon laquelle le tabagisme pourrait être un facteur de risque de développement de dépression à la fois pour le tabagisme à vie et pour l’initiation au tabagisme.
Des études antérieures ont rapporté que, par rapport aux fumeurs actuels, les personnes qui n’avaient jamais fumé avaient une qualité de vie liée à la santé significativement meilleure et présentaient moins d’anxiété et de symptômes dépressifs.
