Jillian Johnson, une maman américaine, a raconté son drame au Huffington Post. Déjà maman de deux filles, elle a accouché d’un garçon nommé Landon en 2012. Elle le perdra au bout de 19 jours, après une crise cardiaque causée par une déshydratation et d’un manque d’oxygène.
Tout allait bien les premiers jours, le bébé passant des heures au sein de sa maman et les médecins assurant à la maman que le bébé tétait bien. Cependant, Jillian Johnson voit son bébé perdre du poids et ne comprend pas.
La cause :
Une insuffisance glandulaire de la maman, se traduisant par une production insuffisante de lait, laquelle n’a pas été diagnostiquée à temps.
Le bébé tétait pendant des heures afin de se rassasier, sans y arriver pour autant. Mais ni la maman ni les médecins ne se sont aperçus de la santé du bébé. Les couches du bébé ne présentait d’ailleurs rien d’anormal non plus.
Son état s’étant dégradé, il a été hospitalisé en urgence en unité de soins intensifs néonatals. Les médecins ont découvert des séquelles cérébrales trop importantes et ont décidé de le débrancher. Sa maman commente :
Ça a été notre signal qu’il était temps de le laisser partir
L’Organisation mondiale de la santé recommande :
L’allaitement exclusif au sein jusqu’au six mois du bébé, « pour que l’enfant ait une croissance, un développement et une santé optimale ».
Sauf que dans certains cas, comme celui de Jillian Johnson, cela ne suffit pas, et le recours au lait infantile est indispensable.
Aussi :
Les protocoles de maternité prévoient une intervention quand la perte de poids du bébé atteint 10 % de son poids de naissance. Sur son site, la Leche League France estime qu’il est nécessaire de revoir la conduite de l’allaitement et l’efficacité du bébé au sein si :
– la perte de poids dépasse 7 % du poids de naissance ;
– le bébé continue à perdre du poids au 4ème jour de vie ;
– le bébé ne reprend pas de poids au 5ème jour ;
– le bébé n’a pas repris son poids de naissance au 10ème jour.
