Hier, le professeur Raoult était l’invité de BFMTV face à l’animateur Jean-Jacques Bourdin. Tous les deux, ils ont pu échanger au sujet du débat sur l’hydroxychloroquine et sur la gestion de la crise sanitaire en France.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’échange a été tendu entre les deux hommes. Le professeur ayant même menacé de quitter le plateau de télévision en direct.
?? Pandémie de #coronavirus : échange tendu ce matin entre Didier #Raoult et Jean-Jacques #Bourdin. Le professeur marseillais a menacé de quitter le plateau. « Je vais me lever et m’en aller », a-t-il déclaré. (BFMTV) #COVID19 pic.twitter.com/c98dQlZwgw
— Conflits (@Conflits_FR) June 25, 2020
Dans cet extrait, on entend tout d’abord Jean-Jacques Bourdin interroger le professeur :
« Je vous ai entendu dire : « On n’a pas soigné les gens ». Vous affirmez donc que des médecins ont tué des patients ! »
Accusation à laquelle le Professeur Raoult répond :
« Non, non, gardez vos déductions pour vous. Quand on dit aux gens restez chez vous et prenez du Doliprane, on ne soigne pas les gens. Point final. »
Plus tard dans l’échange, Jean-Jacques Bourdin demande :
« Vous avez dit aussi : « À Paris, on compte les morts, moi je comptais les positifs. » Mais n’est-ce pas insultant à l’égard des soignants et des familles des victimes? Vous comprenez que ça ait choqué ? »
C’est alors que Didier Raoult répond :
« Alors, je ne viens pas ici souvent. Mais à Marseille, je suis extraordinairement populaire. Alors calmez-vous. Non, écoutez, calmez-vous. Ne m’expliquez pas la médecine. Je n’ai fait que soigner les gens. Mais si vous ne faites pas le diagnostic des gens, vous ne pouvez pas les soigner. »
Et de continuer :
« N’en faites pas de déduction foireuse. Je vous ai dit, quand on dit aux gens « Ne faites pas de diagnostic et restez chez vous, on… »
Alors que Jean-Jacques Bourdin lui coupe la parole, le professeur menace alors :
« Écoutez, je vais m’en aller. Donc vous écoutez ce que je vous dis. Vous savez je m’en fiche de vous. Donc si on s’en fout tous les deux, on peut partir. »
