La revue International Journal of Eating Disorders a publié une étude qui démontre que « l’utilisation de Facebook entretient le risque de trouble alimentaire », nous apprend le site Slate.fr.

Des jeunes femme âgées d’environ 18 ans ont subi une série de tests. Des chercheurs de l’université d’Etat de Floride les ont interrogé après avoir placé une partie du groupe devant Facebook pendant 20 minutes, et le groupe de contrôle devant une page wikipédia. Ils sont arrivés à la conclusion qu’il existait une corrélation entre le temps passé sur Facebook et l’importance des troubles alimentaires.

Concernant leurs habitudes alimentaires, ce qu’elles pensaient de leur poids, leur niveau d’anxiété ou leur volonté de faire de l’exercice, les femmes ayant passé du temps sur le réseau social avaient des scores plus élevés que les autres.

Selon cette étude, ce sont les pratiques même de Facebook qui sont particulièrement associées à ces troubles.
« Les participantes avec de plus nombreux troubles alimentaires accordaient plus d’importance au fait de recevoir des commentaires sur leurs statuts et leurs photos, et plus d’importance au fait de recevoir des likes sur leurs statuts. »

« Facebook offre une manière amusante de rester connecté avec ses amis, mais il présente aussi aux femmes un nouveau média à travers lequel elles sont confrontées à un idéal de minceur qui a un impact sur leur risque de connaître des troubles du comportement alimentaire. »

Facebook se trouverait donc être au croisement de deux influences particulièrement puissantes, à savoir les médias ainsi que l’influence sociale.
« maintenant vos amis postent des photos choisissant soigneusement les photos d’eux sur leur profil Facebook» , sur le modèle des couvertures de magazines…

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