Le lundi 21 janvier dans la banlieue de Détroit, aux États-Unis, McDonald’s et l’un de ses franchisés se seraient mis d’accord pour verser 700 000 dollars à la communauté musulmane.
En effet, l’enseigne de restauration rapide affirmait proposer à ses clients de la viande halal alors que ce n’était visiblement pas le cas.
En septembre 2011, Ahmed Ahmed un habitant de Dearborn achète un sandwich au poulet dans un des McDonald’s de la ville, qui affiche des publicités prétextant que le restaurant ne propose que des Chicken McNuggets au poulet et des sandwiches McChicken halal. C’est donc le choc lorsque M. Ahmed se rend compte via un employé travaillant dans la chaîne d’inventaire du restaurant que « souvent » on y vend de la nourriture non halal.
M. Ahmed décide donc de contacter un avocat, Kassem Dakhlallah. Afin de mener son enquête, il envoie un courrier dénonçant le préjudice au groupe McDonald’s ainsi qu’à la direction de la franchise; mais sans aucun retours, l’avocat saisit la justice pour publicité mensongères en novembre 2011.
McDonald’s s’est donc senti obligé de mettre en avant une offre halal dans les deux enseignes de la ville de Dearborn où le nombre de musulmans s’élève à 150 000, sans se soucier du fait que cette publicité mensongère pourrait un jour se retourner contre eux.
Selon le règlement de la franchise, elle « dispose d’un système soigneusement conçu pour préparer et servir halal tels que les produits de poulet halal sont étiquetés, entreposés, réfrigérés et cuits dans halal zones réservées » et que les employés sont formés « à la préparation de la nourriture halal ».
McDonald’s accepte donc de verser 700 000 € de dommages et intérêts à la communauté musulmane en reconnaissant logiquement ses tords.
La transaction sera finalisé le 1er mars, et cette somme sera partagée pour la faire bénéficier à l’ensemble de la communauté musulmane de la ville qui a pu être victime de cette tromperie depuis le démarrage de l’offre halal en septembre 2005.