La deuxième personne qui a été guérie du Sida (VIH) a révélé son identité au New York Times, plus d’un an après que les scientifiques ont déclaré qu’il était exempt de virus après une greffe de moelle osseuse pour soigner son cancer.
Adam Castillejo, un homme de 40 ans qui avait été surnommé le «patient londonien», a déclaré au journal qu’il avait été diagnostiqué pour la première fois avec le Sida en 2003, à l’âge de 23 ans, mais avait réussi à maintenir une vie saine pendant huit ans avec médicaments antirétroviraux.
En 2011, cependant, il a appris qu’il avait un lymphome de stade 4. Dans une tentative de traiter son cancer et de remplacer son système immunitaire, Castillejo a reçu une greffe de moelle osseuse le 13 mai 2016. Son donneur a également porté une mutation qui empêche l’entrée du VIH dans les cellules et qui a débarrassé son corps du virus mortel , a-t-il dit.
En mars 2019 déjà, le professeur Ravindra Gupta, de l’université de Cambridge, avait annoncé que ce patient était en rémission, n’ayant montré aucun signe d’atteinte du virus depuis 18 mois. Le médecin avait toutefois alors appelé à la prudence, insistant sur le terme de rémission et non de guérison, demandant plus de temps.
Un an plus tard, son équipe a franchi ce pas. « Nous suggérons que nos résultats représentent une guérison du VIH », écrivent-ils.
« Nous avons testé un nombre assez considérable de lieux où le virus aime se cacher et pratiquement tout était négatif », hormis quelques restes « fossiles » de virus non actif, a expliqué le Pr Gupta. « C’est difficile d’imaginer que toute trace d’un virus qui infecte des milliards de cellules a été éliminée », s’est-il réjoui.
Il est maintenant la deuxième personne à être guérie après Timothy Ray Brown, qui a été déclaré exempt de virus en 2007. « Je ne veux pas que les gens pensent, » Oh, vous avez été choisi « », a déclaré Castillejo. «Non, c’est juste arrivé. J’étais au bon endroit, probablement au bon moment quand c’est arrivé », a-t-il dit. Castillejo a pris sa dernière série de médicaments antirétroviraux en octobre 2017.
« Il s’agit d’une position unique dans laquelle se trouver, une position unique et pleine d’humilité », a-t-il déclaré. «Je veux être un ambassadeur de l’espoir.»
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