Une femme de 38 ans est morte lundi 29 mars d’une thrombose à Toulouse, 14 jours après l’injection d’une dose de vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, rapporte Actu Toulouse.
Carole P., 38 ans, est décédée lundi 29 mars à Toulouse, des suites d’une thrombose, deux semaines après avoir reçu l’injection d’une première dose d’AstraZeneca, lundi 8 mars, quelques jours avant la suspension de ce vaccin. Même si les autorités sanitaires se gardent bien d’assurer tout lien de causalité entre la vaccination et la mort, les circonstances sont évidemment troublantes… Et aujourd’hui, le frère et les parents de la victime veulent tout simplement que lumière soit faite sur les circonstances de son décès.
Assistance sociale dans un Institut médico-éducatif (IME) de la Ville rose, cette trentenaire faisait partie du cortège des soignants œuvrant dans les établissements médicaux-sociaux qui pouvaient être vaccinés à l’AstraZeneca dans le cadre de la campagne des autorités sanitaires. Lesquelles ont depuis, changé leur fusil d’épaule… et réservé ce vaccin aux plus de 55 ans.
« Nous ne sommes pas dans la démarche de clouer au pilori telle ou telle personne, ou tel ou tel laboratoire. L’objet de la plainte, c’est d’obtenir des investigations et des réponses, pour éviter des morts qui médicalement pourraient l’être, si l’on avait plus d’informations sur le vaccin», explique l’avocat de ma famille.
L’avocat défend également la famille d’un étudiant en médecine nantais, mort subitement chez lui d’une thrombose le 18 mars, quelques jours après une injection du vaccin AstraZeneca. Dans son cas, le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire.
L’ANSM avait confirmé le 26 mars l’existence d’un risque « rare » de thrombose atypique associé au vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca, après la survenue de nouveaux cas en France, tout en soulignant que la balance bénéfice/risque restait « favorable ».