Alors que le recours à la chloroquine vient d’être suspendu en France dans le traitement du Covid-19, le ministre marocain de la Santé vient de s’inviter dans le débat. Ainsi, il a révélé au Parlement que 3 études dans le monde ont montré l’efficacité de la chloroquine.
Et parmi ces trois études, une est française. Et selon le ministre marocain, cette étude aurait mystérieusement disparu.
C’est ce jeudi après-midi, devant les députés, que le ministre a été auditionné devant la Commission des Secteurs sociaux à la Chambre des représentants. Durant cette audition, il a défendu la prolongation du confinement pour trois semaines supplémentaires au Maroc. Mais il a annoncé également une bonne nouvelle :
«La situation épidémiologique au Maroc est maitrisée.»
Concernant la chloroquine, le ministre marocain de la Santé s’est exprimé en des termes élogieux. En effet, il défend le protocole thérapeutique du professeur Raoult (hydroxychloroquine + azitromycine). C’est d’ailleurs le protocole administré aux malades au Maroc depuis plus de deux mois. Il a expliqué :
« Sa prescription est intervenue sur la base d’études cliniques internationales. »
Il a ensuite expliqué :
« Je suis surpris par le timing de la polémique sur d’éventuels effets indésirables de la chloroquine. Alors qu’il est prescrit depuis de nombreuses années contre le paludisme. C’est vraiment bizarre !»
Une référence aux conclusions publiées par la revue scientifique The Lancet, dénigrant l’usage de la chloroquine dans le traitement du Covid-19. Le ministre marocain Khalid Aït Taleb a jugé cette étude du magazine « rétrospective ».
Le ministre marocain de la Santé soutient le protocole de Raoult
De plus, il a révélé que l’efficacité de ce traitement a été prouvé par des études internationales :
«une coréenne, une française qui a disparu, une à Strasbourg actuellement en stand-by et la dernière est signée par le professeur Didier Raoult».
Enfin, il a expliqué que ce protocole thérapeutique a montré son efficacité au Maroc.
«Deux cas qui n’ont pas répondu au traitement car ils prenaient des médicaments incompatibles avec la chloroquine».