Des chercheurs de l’Université de Californie, à San Francisco, ont réalisé une étude sur la solitude et son rôle dans le déclin des personnes âgées. 1600 adultes avec une moyenne d’âge de 71 ans ont été suivis et l’étude montre que près de 23% des participants isolés sont morts dans les six ans de l’étude, contre seulement 14% de ceux qui ont déclaré avoir une compagnie adéquate.
Barbara Moscowitz, assistante sociale gériatrique senior au Massachusetts General Hospital explique :
Le besoin que nous avons eu toute notre vie – les gens qui nous connaissent, nous apprécient, qui nous apportent la joie – qui ne disparaît jamais
Les personnes âgées sont très sensibles et accordent une grande valeur aux relations humaines, jusqu’à parfois se négliger.
Il est important de garder des relations proches avec nos parents et nos aînés. Les laisser dans une solitude ne fait que leur apporter tristesse et un déclin rapide.
Allah ‘aza oua jala dit (traduction rapprochée) :
« Et ton Seigneur a décrété: » N’adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point: « fi ! » et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. – et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dis: « Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit. » (Sourate Al Isra – verset n° 23/24 )
D’après ‘Abû Hurayra (qu’Allah soit satisfait de lui),
« Un homme vint chez le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui) et lui dit : «Ô Messager d’Allah ! Quel est celui qui mérite le plus que je lui tienne compagnie ?»
Il dit : « Ta mère. »
« Et qui encore ? »
Il dit : « Ta mère. »
Il dit : « Et qui encore ? »
Il dit : « Ta mère. »
Il dit : « Et qui encore ? »
Il dit : « Ton père. »
[ Al Boukhârî et Mouslim]
Ibn ‘Abâss – qu’Allah soit satisafait de lui – a dit :
«Il n’est pas de musulman qui possède des parents musulmans et par qui il espère la récompense d’Allah par le bon comportement, sans qu’Allah lui ouvre deux portes (c.-à-d. du paradis), et s’il lui reste un seul des deux parents, alors une porte lui sera ouverte.
À l’inverse, s’il contrarie un de ses parents, Allah ne sera satisfait de lui que lorsque ce parent sera satisfait de lui. »
On lui répliqua : « Ceci même si ses parents sont injustes (envers lui). »
Il répondit : « Oui, même s’ils sont injustes.»