Faites-vous partie de ceux qui se soignent par homéopathie ?
Entre ceux qui ne jurent que par l’homéopathie et ceux pensent qu’il s’agit de poudre de perlimpinpin, le débat fait rage.
Dans une tribune publiée en mars dans Le Figaro, des médecins ont dénoncé ce qu’ils considèrent être une pratique «alternative» employée :
par des charlatans en tout genre qui recherchent la caution morale du titre de médecin pour faire la promotion de fausses thérapies à l’efficacité illusoire.
Une attaque en règle contre ce redoutable concurrent de la médecine traditionnelle. Un règlement de compte «médical» qui a toutefois interpellé le ministère de la Santé qui a saisi la Haute autorité de la Santé afin de connaître son avis
quant au bien-fondé des conditions de prise en charge et du remboursement des médicaments homéopathiques.
Pour commencer, il faudrait déjà savoir en quoi consiste l’homéopathie ?
Selon cette méthode, le corps humain aurait la capacité de s’auto-guérir. Pour son créateur Samuel Hahnemann, il faut stimuler le corps à l’auto-guérison plutôt que de chercher à connaître la cause de la maladie.
En homéopathie, deux individus atteints de la même maladie ne seront pas forcément soignés avec les mêmes médicaments homéopathiques.
Mais de quoi sont composés ces médicaments dits naturels ? Il suffit de consulter la « Pharmacopée Française», le recueil réglementaire des professionnels de la santé où sont répertoriés les ingrédients et dosages de ces médicaments.
Les produits utilisés sont naturels, il peut s’agir de plantes, de venins ou encore de minéraux qui sont dilués dans du solvant entre autres, mais pas seulement.
Car ce que vous ne savez pas, c’est qu’une goutte de la préparation est diluée dans 99 gouttes d’alcool, puis dans 99 gouttes de solvant et ainsi de suite. Les granules eux sont composés de lactose et de sucre.
