
Le ministre israélien d’extrême droite des Finances, Bezalel Smotrich, a juré lundi d’empêcher l’entrée « d’un grain de blé » dans la bande de Gaza assiégée, selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth.
Israël maintient les points de passage de Gaza fermés depuis le début du mois de mars, stoppant l’acheminement de l’aide humanitaire, des secours et du matériel médical vers le territoire, provoquant une crise humanitaire sans précédent, d’après les rapports des autorités locales et des organisations de défense des droits humains.
L’UNICEF a annoncé que 21 centres de traitement de la malnutrition ont été contraints de fermer à Gaza en raison de l’offensive militaire brutale d’Israël.
Ce blocus s’inscrit dans une nouvelle offensive contre Gaza qui a tué près de 1 400 personnes et blessé plus de 3 400 autres depuis le 18 mars, en dépit d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers.
Bezalel Smotrich a déclaré qu’il continuait de privilégier la défaite du groupe palestinien Hamas plutôt que le retour des otages israéliens détenus à Gaza.
La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis d’intensifier les attaques contre Gaza dans le cadre des efforts visant à mettre en œuvre le plan du président américain Donald Trump pour déplacer les Palestiniens hors de l’enclave.
Plus de 50 700 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis octobre 2023 dans une offensive israélienne brutale, la majorité étant des femmes et des enfants. La Cour pénale internationale (CPI) a émis en novembre dernier des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël fait également face à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour sa guerre contre l’enclave.