Idrissa Gana Gueye, joueur du PSG, aurait refusé de porter un maillot floqué des couleurs de l’arc-en-ciel pour la journée en soutien aux droits LGBT, en Ligue 1.
RMC a affirmé dimanche que le milieu de terrain sénégalais n’avait pas joué samedi contre Montpellier pour ne pas avoir à porter le maillot floqué de l’arc-en-ciel des fiertés LGBT, arboré par les 20 équipes de Ligue 1 pour la 37e journée. Gana Gueye (32 ans) n’était pas absent pour raisons médicales mais « pour des raisons personnelles », avait expliqué l’entraîneur Mauricio Pochettino, précisant que son joueur « n’était pas blessé ».
La saison dernière, le Sénégalais n’avait pas non plus joué le match de la journée où les équipes de L1 arborent l’arc-en-ciel, a rappelé RMC. Contactés par l‘AFP, ni la Ligue de football professionnel (LFP) ni le PSG n’ont réagi à la polémique suscitée.
Pourtant présent dans le groupe pour affronter Montpellier hier, Idrissa Gueye n’est finalement pas apparu sur la feuille de match à la Mosson. Pas blessé et donc apte à disputer cette rencontre, le Sénégalais a finalement boycotté cette 37ème journée selon les informations de RMC Sport. Le milieu de terrain parisien n’a tout simplement pas voulu jouer avec un maillot au flocage arc-en-ciel pour lutter contre l’homophobie. Son entourage, contacté par RMC Sport, n’a pas souhaité commenter l’information. Le Parisien a confirmé ce boycott : « Le joueur du PSG, Idrissa Gueye, a bien refusé de jouer hier pour ne pas s’associer à la journée de lutte contre l’homophobie. Un refus motivé par des convictions religieuses. »
En conférence de presse d’après-match, Mauricio Pochettino ne s’était pas vraiment montré convaincant concernant l’absence de son joueur. « Idrissa a effectué le voyage à Montpellier, mais pour des raisons personnelles il a dû sortir de la feuille de match. Mais il n’était pas blessé ». À noter que l’an passé, Idrissa Gueye avait déjà manqué le match lors de cette journée contre l’homophobie en raison d’une gastro.
Face à la polémique, le joueur et son entourage n’ont pas voulu commenter l’affaire, avançant un « sujet sensible ».