Le sélectionneur national Djamel Belmadi n’a pas caché sa colère par rapport à la mauvaise qualité des pelouses en Algérie, à commencer par celle du stade de Blida, qui va abriter le match Algérie – Djibouti ce 1er septembre. Il n’a pas manquer de signaler ce qui s’est passé dans le nouveau stade d’Oran, en affirmant que son équipe ne joue pas « dans un stade où on fait des barbecues ».
Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’équipe nationale, parle de sabotage concernant l’état de la pelouse du stade Mustapha-Tchaker de Blida ???️@DZfoot @DZfoot_EN #TeamDZ pic.twitter.com/3cfmAKduJw
— Touabi Juba (@Jubaat) September 1, 2021
«Au mois de juin, la pelouse était de qualité. Mais comme par magie, deux mois après, on retrouve une calamité. C’est une catastrophe. Pour moi, c’est du sabotage», a dénoncé le vainqueur de la CAN 2019. «Qu’on ne vienne pas me parler de climat. Je vis dans un pays où il fait actuellement 60 degrés (le Qatar, ndlr) et même en D2 il y a de bonnes pelouses. On n’a pas voulu travailler. Je ne suis pas complotiste mais c’est du sabotage. (…) On parle avant tout de sécurité. C’est une pelouse dangereuse. Il peut y avoir des accidents. Déjà sur l’éthique, ça ne se fait pas. Ça profite aux équipes qui viennent défendre.»
«On aurait dû demander à la CAF d’être délocalisés…»
«J’ai su que le responsable de l’entretien du terrain a dit à un gars de la Fédé : ‘Moi, on ne m’a pas signé la convention de l’entretien du terrain’. Il a laissé la pelouse se dégrader et a préféré jouer avec le feu. C’est juste pour avoir une idée sur la manière dont les gens font leur travail.»
Et ne proposez pas à Belmadi de jouer au stade flambant neuf d’Oran qui a récemment fait scandale en raison d’un barbecue effectué en son sein. «Il faut être honnête, il n’y a pas de terrains en Algérie. Celui d’Oran est pire que celui de Blida, et on ne jouera pas dans un stade où un barbecue a été fait. Le 5 juillet d’Alger est également dans un sale état», a pesté le technicien avant de conclure par une nouvelle punchline : «C’est grave de le dire mais on aurait dû demander à la CAF d’être délocalisés…»