Samedi à l’aube, Federico Martin Aramburu a été tué par balles à l’âge de 42 ans à Paris, après une altercation dans un bar de Saint-Germain-des-Prés. Alors qu’il regagnait son domicile accompagné de Shaun Hegarty, 38 ans, son ancien co-équipier de Biarritz et de l’Aviron bayonnais, les deux hommes auraient d’abord essuyé des coups de feu tirés depuis une jeep, dont la conductrice a été interpellée et placée en garde à vue.
Quelques secondes plus tard, un homme, descendu du véhicule, aurait ensuite tiré à bout portant sur l’ancien rugbyman, le blessant mortellement. Le tireur a pris la fuite, à pied, mais les témoignages et les images de vidéosurveillance du quartier ont permis de l’identifier comme étant Loïk Le Priol, un militant d’extrême droite dont la réputation violente est bien connue de la police. Il totaliserait quatre mentions à son casier judiciaire pour des faits de violence, indique Sud Ouest.
Principal suspect de l’assassinat de l’ancien joueur de rugby Federico Martin Aramburu, Loik Le Priol n’avait pas le droit d’être présent à Paris. Sous contrôle judiciaire depuis une affaire de violence en réunion datant de 2015, l’auteur présumé des coups de feu mortels n’avait pas non plus le droit d’être en contact avec l’autre individu recherché par la police dans cette affaire, précise RMC Sports.
La police se démène depuis samedi pour tenter de mettre la main sur Loik Le Priol, principal suspect dans l’affaire du meurtre par balle de l’ancien joueur de rugby argentin Federico Martin Aramburu, samedi matin à proximité d’une brasserie du VIe arrondissement de Paris.
Toujours en fuite malgré les recherches de la police, l’auteur présumé des coups de feu mortels avait l’interdiction d’être à Paris, a appris RMC Sport de source proche du dossier et confirmant une information parue sur le site du journal Libération.