Marcus Thuram, a écopé de six matchs de suspension dont cinq fermes et un avec sursis pour avoir craché sur Stefan Posch, un défenseur d’Hoffenheim lors de la rencontre qui opposait son équipe le Borussia Mönchengladbach, à cette formation de l’élite allemande.
Choqué, l’ancien défenseur de la Juve avoue ne pas avoir reconnu son fils. « Je me suis même posé la question de savoir si c’était vraiment lui, en fait », commente-t-il.
Un geste « involontaire »
Avant de d’annoncer qu’il a reçu des explications de la part de l’attaquant de Gladbach. « C’est-à-dire qu’il était rage de colère, et donc il a insulté l’adversaire et sans faire exprès effectivement, il a eu de la salive qui est partie. Lui, ce qu’il veut, c’est que les gens retiennent que c’est involontaire parce que lui, il se dit : « Mais papa, je ne voudrais pas que les gens pensent que je suis capable de cracher volontairement sur quelqu’un parce que ça n’a pas de sens. »
« La première personne qu’il a appelée lorsqu’il était dans les vestiaires, c’est son petit frère, pour lui dire : « Képhren, je n’ai pas fait exprès, je t’assure, j’étais en train de crier, j’étais énervé, j’avais une rage et la salive est sortie toute seule ».
Les images du crachat ont tourné en boucle sur les réseaux sociaux, depuis ce week-end. Quelques jours après, la tension est encore vive.
Marcus Thuram crache au visage de Stefan Posch : ce geste est déjà pardonné et oublié par les bien-pensants.
Les experts de l’indignation sélective (Lilian Thuram, Vikash Dhorasoo, …) ne se mobilisent pas.
Si les rôles étaient inversés, ils auraient surmédiatisé cette histoire. pic.twitter.com/JOM8h9TeaZ— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) December 20, 2020