Demba Ba est désormais bien plus qu’un simple footballeur aux yeux des amateurs de ballon rond comme du grand public. Figure centrale des incidents racistes du Parc des Princes mardi soir, le Franco-Sénégalais est né à Sèvres, dans les Hauts-de-Seine, le 25 mai 1985 – n’en est pas à son premier engagement.
« Si on se lève, les gens se lèveront avec nous »
Demba Ba a aussi affiché son soutien à la minorité ouïghoure de Chine ou aux Rohingyas de Birmanie, autre ethnie de confession musulmane en butte aux persécutions dans un entretien à la BBC l’été dernier.
« Je sais qu’il y a des footballeurs qui veulent se battre pour la justice, qu’ils soient musulmans, bouddhistes, chrétiens, quelles que soient leurs croyances », confiait-il récemment à la BBC.
« En tant que sportifs, nous avons un pouvoir que nous ne connaissons pas, estime-t-il. Si on se rassemble et qu’on parle, les choses changent« .
En France, il a apporté son appui à BarakaCity et au Comité contre l’islamophobie (CCIF), accusés par les autorités françaises de propager des idées prônant l’islam radical.
Fin novembre, Demba Ba, avait réagi au tabassage d’un producteur noir par des policiers à Paris, dont trois ont été mis en examen pour des violences volontaires de nature raciste. « Pour quelqu’un qui vit la situation du pays de l’extérieur, je ne vois aucune issue à ces problèmes. Désolé de mon pessimisme… Malgré tout, il faut continuer à se battre pour faire changer les choses », avait-t-il twitté.
Pour quelqu’un qui vit la situation du pays de l’extérieur , je n’y vois aucune issue à ces problèmes
Désolé de mon pessimisme… Malgré tout il faut continu à se battre pour faire changer les choses. https://t.co/RZpbmJ3w64— Demba Ba (@dembabafoot) November 26, 2020