La star d’Arsenal, Mesut Ozil, a fait sensation la semaine dernière lorsqu’il a critiqué les allégations de violations des droits de l’homme et de persécution des musulmans ouïghours par le gouvernement chinois, et l’échec des musulmans dans le monde à répondre de manière adéquate. Comme traduit par The Guardian, il a écrit:
[En Chine] les Corans sont brûlés, les mosquées ont été fermées, les écoles de théologie islamiques, les madrasas ont été interdites, les érudits religieux ont été tués un par un.
Le tweet a déclenché une réaction des fans chinois d’Arsenal et l’effort prévisible d’Arsenal pour se distancier de son joueur –
En tant que club de football, Arsenal a toujours adhéré au principe de ne pas s’impliquer dans la politique
– n’a pas réussi à calmer l’indignation. Des commentaires fâchés ont été publiés, des maillots brûlés et le diffuseur chinois a annulé la diffusion prévue d’un match entre Arsenal et Manchester City.
Maintenant, le contrecoup s’est également étendu aux jeux vidéo, car Ozil aurait été supprimé de PES 2020 en Chine. Selon la BBC, l’éditeur Netease a retiré Ozil des trois éditions du jeu disponibles en Chine, déclarant dans un communiqué que ses commentaires « blessaient les sentiments des fans chinois et violaient l’esprit d’amour et de paix du sport. Nous ne comprenons pas, nous n’acceptons pas et nous ne pardonnons pas. »
Plus tôt cette année, 23 pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Allemagne et le Japon, ont publié une déclaration conjointe aux Nations Unies condamnant la détention et les mauvais traitements infligés par le gouvernement chinois à des Ouïghours et à d’autres musulmans dans des camps de la province du Xinjiang.
Peu de temps après, le Bélarus a publié une déclaration au nom de 54 pays, dont la Russie, l’Égypte, la Bolivie et la Serbie, à l’appui du programme chinois de « lutte contre le terrorisme », décrivant les camps de détention comme des « centres d’enseignement et de formation professionnels ».
