Dans un documentaire intitulé « Anelka, l’incompris » qui vient de sortir sur Netflix, Nicolas Anelka est revenu sur la plus grosse polémique de sa carrière : la quenelle qu’il a faite en 2013 avec West Brom.
Ainsi, Nicolas Anelka explique avoir effectué cette quenelle (geste de la main et du bras) dans un but précis.
Pour rappel, c’est en décembre 2013 que l’attaquant français effectue lors d’un match une quenelle filmée et visionnée par des millions de téléspectateurs. Ce geste est riche en symbolique puisqu’il est emprunté à l’humoriste Dieudonné et souvent qualifié d’antisémite.
Et dans ce reportage réalisé par Netflix, Nicolas Anelka explique :
« (En signant à West Brom), je retrouve un coach que j’ai connu, Steve Clarke, il était cool quand j’étais avec lui à Chelsea. Donc je me dis, pourquoi pas. Et arrive le premier match, il est attendu, c’est à la maison. Il y a 0-0 et au bout de 70 minutes, Steve Clarke me sort. C’est un peu moi la star de l’équipe. J’ai fait la pré-saison, j’ai marqué tous les buts. Et quand tu me sors là, ça veut dire que tu veux montrer au public que l’attaquant n’a rien foutu, donc c’est un manque de respect. Et un manque de confiance. Quand tu as 34 ans et que tu vois que le coach te fait ça dès le premier match, j’ai complètement arrêté de lui parler. Je me suis dit: ‘Si tu joues à ce jeu-là, aucun problème’. Il ne me mettait pas dans l’équipe. Il est arrivé ce qui arrive tout le temps. Tu fais le malin mais dès fois, tu te brûles. Cinq matchs, cinq défaites, ciao. »
Nicolas Anelka nie la connotation antisémite
Le joueur poursuit :
« Je reviens dans le groupe et lors de mon premier match après le départ de Steve Clarke, je marque. Et donc je fais cette célébration-là. Les gens ne savent pas parce que je n’ai jamais voulu parler de Steve Clarke, mais quand je fais la quenelle, c’est pour lui. T’étais là, tu ne m’as pas utilisé. Dès que t’es parti, regarde, je joue et je marque. »
Mais à peine son geste fait que la polémique enfle en France. De nombreuses personnes, y compris parmi les politiques, accusant Nicolas Anelka d’antisémitisme. Il explique :
« J’habitais à Birmingham, je n’avais pas la télé française. J’avais internet, oui, mais franchement, je n’ai pas calculé. Et à ce moment-là, je n’étais pas au courant de ce qu’il se passait. »
Et de poursuivre :
« Quand on m’a accusé d’avoir fait un geste antisémite, déjà j’ai nié. Parce que ce n’était pas le cas. Pour moi, c’est tout sauf un geste antisémite. Donc j’étais surpris. C’est bien d’accuser les gens, ok, si vous voulez, mais prouvez-le moi. »