Dans le cadre d’une enquête après l’agression de sa coéquipière, Kheira Hamraoui, la milieu de terrain du PSG Aminata Diallo est entendue en garde à vue depuis mercredi matin.
L’internationale française Kheira Hamraoui, pilier de la section féminine, a été violemment agressée la semaine dernière dans des circonstances qui font que sa coéquipière, Aminata Diallo, fait office de principale suspecte. Sa garde à vue a d’ailleurs été prolongée ce jeudi matin alors que de nombreux éléments méritent d’être éclaircis, indique l’Indépendant.
Les joueuses du PSG sont réunies dans un restaurant huppé de l’ouest de la capitale pour un dîner d’équipe. En fin de soirée, elles repartent à bord de leurs voitures personnelles.
Aminata Diallo, Kheira Hamraoui et Sakina Karchaoui, qui habitent toutes les trois dans les Yvelines, font du covoiturage. Cette dernière est déposée la première.
Mais alors que le véhicule approche du domicile de Kheira, deux individus surgissent de nulle part et l’agressent coups de barre de fer. Diallo, elle, est « maîtrisée » mais pas agressée.
Une fois les agresseurs enfuis, Kheira Hamraoui est secourue puis transférée à l’hôpital de Poissy où lui sont posés des points de suture aux jambes et aux mains.
Aminata Diallo nie les faits
Une semaine plus tard soit ce mercredi 10 novembre, Aminata Diallo est interpellée à son domicile de Marly-le-Roi. Placée en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Versailles, elle est toujours dans le collimateur des enquêteurs qui pensent qu’elle a organisé le guet-apens. Sur fond d’une histoire de rivalité sportive en interne.
D’autres éléments laissent également penser que Diallo est peut-être la tête pensante de coup monté : le trajet qu’elle a emprunté ce soir-là, sa vitesse réduite au moment de l’agression ainsi que certains membres de son entourage interrogent les enquêteurs, selon Le Parisien. Elle continue de nier les faits.