Un joueur de tennis koweïtien de 14 ans s’est retiré d’un tournoi international de tennis organisé aux Émirats arabes unis (EAU) pour éviter de jouer contre un adversaire israélien.
Muhammad Al-Awadi a refusé d’affronter un joueur israélien bien qu’il ait atteint les demi-finales du championnat professionnel international, ce qui lui a valu de nombreux éloges sur les réseaux sociaux.
Le député koweïtien Osama Al-Shaheen s’est félicité de sa décision : « Salutations et remerciements au héros koweïtien Muhammad al-Awadi pour son refus de normaliser les compétitions sportives avec les sionistes. »
Alors que Yusuf Al-Sanad, membre de l’Union des universitaires du golfe Persique, a écrit sur Twitter que la décision du joueur de tennis koweïtien avait été prise en solidarité avec le peuple palestinien et en rejet du régime d’apartheid israélien, indique le MEMO.
Il a écrit : « Le champion koweïtien et du Golfe Muhammad Al-Awadi se retire de jouer un représentant [d’Israël] en solidarité avec le peuple palestinien, qui est toujours terrorisé, emprisonné, ses maisons démolies et tué par Israël. »
Les championnats de tennis de Dubaï ont débuté le 17 janvier avec 300 joueurs de 50 pays en compétition dans six catégories d’âge différentes.
Israël est souvent accusé d’utiliser sa présence dans des événements sportifs et culturels internationaux comme un moyen de « laver le sport » de ses violations des droits de l’homme. D’autres athlètes arabes ont pris des positions publiques contre la normalisation des relations sous couvert de diplomatie sportive.
L’année dernière, le joueur d’échecs mauritanien, Abdel Rahim Al-Talib Muhammad, s’est retiré de la Coupe du monde junior après avoir dû affronter un joueur israélien.
Le judoka algérien Fethi Nourine s’est retiré de l’épreuve masculine des 73 kg aux Jeux olympiques de Tokyo après avoir découvert qu’il devrait affronter le combattant israélien Tohar Butbul au deuxième tour.
Le Koweït maintient une position constante contre la normalisation avec Israël. En 2020, après la signature des accords d’Abraham entre Israël et les États du Golfe, les Émirats arabes unis et Bahreïn, 37 législateurs koweïtiens ont exhorté leur gouvernement à condamner cette décision.
