Malgré le refus de la Jordanie et de l’Égypte de permettre le déplacement des Palestiniens de Gaza vers des pays voisins, le président américain Donald Trump a insisté : « Ils le feront. Nous faisons beaucoup pour eux, donc ils le feront. » Ses détracteurs estiment que son plan s’apparente à un « nettoyage ethnique » et constitue un « crime de guerre ».
Le président américain Donald Trump a réitéré hier sa proposition controversée de relocaliser les Palestiniens de Gaza en Égypte et en Jordanie, affirmant que ces deux pays finiront par accepter, malgré leurs refus répétés.
« Ils le feront. Ils le feront. Ils vont le faire, d’accord ? Nous faisons beaucoup pour eux, donc ils vont le faire », a déclaré Donald Trump aux journalistes lorsqu’on lui a demandé s’il envisageait des mesures pour faire pression sur Le Caire et Amman afin qu’ils acceptent son plan.
Le week-end dernier, Donald Trump a appelé à « nettoyer » Gaza et à y transférer les Palestiniens vers l’Égypte et la Jordanie, qualifiant l’enclave de « site de démolition » après la guerre génocidaire menée par Israël.
Les deux pays ont rejeté catégoriquement toute idée de déplacement ou de relocalisation des Palestiniens hors de leur terre.
Cette proposition intervient après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu à Gaza le 19 janvier, mettant en pause la campagne de bombardements israéliens qui a fait plus de 47 400 morts, principalement des femmes et des enfants.
Le plan de Donald Trump a suscité une condamnation massive, étant qualifié de « nettoyage ethnique » et de « crime de guerre ». De nombreux pays du monde musulman et arabe, ainsi que des nations européennes comme la France, ont fermement rejeté cette idée.
