Rachid Achachi, économiste, était l’invité de Frédéric Taddeï dans une émission filmée. Également chercheur en sciences sociales, il a expliqué les choix médicaux du Maroc, comparés à ceux effectués en France.
Le chercheur commence d’abord par énumérer les faits :
« Dès le 22, 23 mars, les stocks de chloroquine disponibles au Maroc ont été réquisitionnés par l’État. Et donc, qu’il s’agisse du Plaquenil, ou du Nivaquine, c’est-à-dire de la chloroquine, ou de l’hydroxychloroquine, vous ne pouvez plus les acheter en pharmacie. Parce que l’État a réquisitionné tous les stocks. En vue d’établir un protocole pour soigner les gens qui arrivent au niveau des centres de santé publics. Donc effectivement, c’est une bi-thérapie qui a été appliquée au Maroc très tôt. »
Le chercheur parle ensuite des choix politiques et médicaux opérés par le Maroc. Bien loin de ceux de la France :
« Cela met en avant le fait que le Maroc n’est pas tombé dans le piège des luttes idéologiques et des conflits d’intérêt que la France a connu. »
Le chercheur souligne ensuite l’efficacité des décisions marocaines :
« En réalité au Maroc, on n’est pas allé contre la recherche mais on a plutôt favorisé ce qu’on appelle la médecin observationnelle. C’est-à-dire qui part du terrain et de la réalité pour soigner les gens efficacement. Et les résultats sont très intéressants au Maroc. Car dès le 9 avril, on voit un décrochage des morts cumulées. Il y a de moins en moins de morts. Et on voit les cas de guérison qui décollent littéralement. »
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