L’ancien ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, a expliqué sur BFM TV pourquoi il remet en cause l’étude relayée par The Lancet, qui pointe l’inefficacité et les risques de certains traitements dont l’hydroxychloroquine.

 

Deux jours après la parution dans The Lancet, d’une vaste étude sur la chloroquine et l’hydroxychloroquine jugées inefficaces voire dangereuses chez les malades du Covid-19, Philippe Douste-Blazy a détaillé les raisons de son scepticisme.

Philippe Douste-Blazy confirme ses propos sur LCI

« Le deux groupes n’étaient pas tout à fait comparables », a tout d’abord souligné l’ancien ministre de la Santé, au sujet de ces résultats relayés dans la prestigieuse revue médicale et qui concluent à l’inefficacité voire à la dangerosité de l’anti-paludéen comme son dérivé. Et de détailler : « Il y avait un groupe de comorbidité et en particulier des hypertendus, qui étaient plus élevés dans les groupes qui prenaient de l’hydroxychloroquine. »

« L’hydroxychloroquine d’après ce que l’on sait c’est plutôt quelque chose qui joue sur l’immunité pour diminuer le virus et donc il faut le prendre au début de la maladie » alors que dans l’article de The Lancet« on dit que c’est fait deux jours après le diagnostic à l’hôpital ». Et d’insister : « Vous ne rentrez pas à l’hôpital comme ça, vous rentrez parce que vous avez une insuffisance, des difficultés à respirer. »

Enfin, l’ex-ministre de Jacques Chirac s’est dit « quand même un peu étonné qu’en quelques jours, on puisse faire 671 hôpitaux, traiter des centaines de milliers de données rapidement comme ça ». Et de conclure : « On voit bien qu’au final les choses ne tiennent pas tellement la route dans la mesure où se sont des malades qui sont déjà hospitalisés ».

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