Otman, un étudiant marocain installé en Belgique, reçoit une gifle et finit handicapé

Otman, un jeune marocain  installé à Liège en Belgique a reçu une violente gifle lors d’une soirée entre amis. Mais cette gifle lui a laissé des séquelles à vie.

En novembre 2018, alors que Otman est de sortie à Liège, il reçoit une violente gifle. L’agresseur court toujours car il n’a pas pu être identifié. Pendant ce temps, Otman se bat contre son handicap.

C’est le journal La Meuse qui relate les faits. Il raconte que le drame s’est produit dans la nuit du 16 au 17 novembre 2018.

« Alors qu’il faisait la fête avec ses amis, un différend est apparu entre lui et un petit groupe d’individus présents dans le même café. C’est ainsi que Otman a reçu une gifle appuyée. Et sa tête aurait alors heurté un mur. Et provoqué une importante plaie à l’arrière du crâne. »

Pourtant, le jeune homme s’est relevé. Encore conscient, il a erré quelques instants dans le café. Mais quelques minutes plus tard, son état se détériore. Il finit alors par s’effondrer, sans jamais pouvoir se relever.

Admis dans un état critique, le jeune homme est resté hospitalisé des semaines durant. Aujourd’hui, il a pu sortir de l’hôpital et suit ses séances de rééducation.

« Il ne marche par et parle très difficilement. » explique un proche.

Otman, un jeune venu du Maroc pour étudier en Belgique

Sa maman, installée au Maroc, est venue en Belgique porter assistance à son fils. Elle reçoit par ailleurs de nombreuses marques de soutien de la population.

Chaque jour, le jeune étudiant se bat pour que son état s’améliore.

« Nous sommes persuadés qu’il s’est réveillé en entendant la voix de sa mère. » affirment ses amis.

« Il ne sait pas marcher mais, si on l’aide, il se met debout. Il parle très lentement, comme un enfant de 5 ans. »

Concernant les agresseurs, ils n’ont toujours pas été identifiés. Des témoins ont donné leur description et des auditions ont été menées. Sans succès.

« Une information judiciaire est toujours en cours » indique pourtant Catherine Collignon, premier substitut du procureur du roi. Elle ajoute :

« Il n’y a pas d’auteur formellement identifié. » accusé de l’agression envers Otman.