Ce mardi 24 septembre vers 23h, Mark Leiser, un universitaire britannique, a décidé de poster un Tweet pour faire part du retard de son vol à destination de Londres, initialement prévu à 21h20, comme le rapporte Metro UK. Seulement, après s’en être rendu compte, le personnel d’EasyJet a tout simplement décidé de lui refuser l’embarquement, considérant que le passager critiquait la compagnie.
« Vol retardé de 90 minutes. Un soldat va manquer sa dernière possibilité de correspondance et EasyJet refuse de l’aider à payer pour qu’il arrive à Portsmouth. »
Une fois l’embarquement annoncé, une hôtesse de la compagnie lui aurait fait comprendre qu’ils n’allaient pas l’embarquer à cause de ce fameux tweet. « Le chef d’escale est venu, il a demandé à l’hôtesse de regarder si j’avais un bagage enregistré déjà à bord. »
Le chef d’escale interpelle ensuite Mark Leiser. « Vous êtes avocat. Vous devez savoir que vous ne pouvez pas tweeter de la sorte et ensuite embarquer sur un vol EasyJet. »
L’étudiant britannique connaissant ses droits rappelle à la compagnie que cela relève de la liberté d’expression. Il parvient finalement à embarquer sans avoir à présenter la moindre excuse.
Au contraire, c’est Easyjet qui a avoué ses torts jeudi matin sur Twitter.
« Bonjour Mark, désolé de découvrir ce malheureux incident. Aucun passager ne se verra refuser l’embarquement pour des commentaires sur un réseau social. »