Découverte - L’attestation de foi musulmane au coeur de l’Or Noir 4

« Saperlipopette !… C’était un mirage !

Dupond : Un mirage ?… Tiens ?… »

Mais non mon cher Dupond, ce n’est pas un mirage… 

Découverte L’attestation de foi musulmane au coeur de l’Or Noir

La profession de foi musulmane appelée Chahada est bien présente dans le quinzième album de bande dessinée des Aventures de Tintin appelée Tintin au pays de l’or noir publiée en 1950 révèle le site Tintinomania.

Qu’est ce que la « Chahada » ?

Le témoignage de foi « Ash-hadu An-Laa Ilaha Illa-Allâh wa Ash-hadu Anna Muhammadan Rasool-Allâh » atteste qu’il n’y a pas de véritable divinité si ce n’est Allah et que Mohammed (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) est Son messager.

La chahada est le premier pilier de la foi musulmane. Elle est composée de deux attestations en son sein : la première attestation est basée sur le monothéisme et l’unicité du Créateur, principe fondamental en Islam. Puis la seconde attestation, reconnait le Prophète Mohammed (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) comme le Sceau des Prophètes envoyé à l’humanité.

La « Chahada » mise en lumière par Hergé

Découverte : L’attestation de foi musulmane au coeur de l’Or Noir !

Alors que l’auteur montre un muezzin dans un pays arabe qui invite les fidèles à la prière. Une partie de l’attestation de  foi est reprise par Hergé pour illustrer cette scène voyant « La illaha illallah ! … Mohammed rassoul Allah ! … »

Plus surprenant encore, Louis Blin auteur du livre Le Monde Arabe dans les Albums de Tintin affirme à la page 52 de son ouvrage qu’une Chahada calligraphiée orne la page de titre de Tintin au Pays de l’or noir.

Découverte L’attestation de foi musulmane au coeur de l’Or Noir3

Intrigué par ces esquisses, il demande alors conseil à un ami syrien. Ce dernier lui confirme que le cadre bleu est bien une répétition de la formule « La illaha ila Allah » traduite par « Il n’y a de dieu qu’Allah. »

Une terre d’Islam inconnue et « rêvée »

Comme l’explique Louis Blin, l’Arabie de Tintin est un Orient fantasmé.

« Il faut se rappeler dans quel contexte ont été réalisés les premiers albums. Hergé, comme beaucoup de ses contemporains, était fasciné par ces contrées exotiques. Le Proche-Orient et le Moyen-Orient étaient des terres d’aventure, notamment dans les années 1930. Le reporter Albert Londres, l’un des modèles utilisés pour Tintin, y réalisait de nombreux articles… Mais pour Hergé, qui n’y met jamais vraiment les pieds, même lorsqu’il voyage en Méditerranée, l’Orient reste une terre rêvée, intérieure (…) »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici