Une mère de famille croate a été reconnue coupable de l’assassinat de son fils de 3 ans, survenu en mai 2017. La justice de son pays l’a condamnée en appel à 33 ans de prison ferme, à la fin du mois de février.

Elle avait tué le petit garçon à l’aide d’un oreiller avant de déposer son corps dans le port de la ville de Tula, simplement pour pouvoir partir en vacances en Macédoine avec son petit ami. Selon les rapports judiciaires, Chiara Pasic n’a montré aucune émotion à l’annonce de son verdict et devra passer deux ans dans un établissement psychiatrique. Le père du petit garçon est en prison en Bosnie.

 

Un crime sordide

La femme a agi avec l’aide d’une complice âgée de 15 ans à peine. L’enquête a montré que l’adolescente avait maintenu un oreiller sur le visage du garçonnet pendant que sa mère lui bloquait les bras et les pieds.

Lorsque l’enfant a cessé de respirer, la mère célibataire s’est débarrassée de son corps sans vie dans une rivière à Pula (Croatie), sur la péninsule istrienne.

Après avoir jeté le corps, la maman a signalé la disparition de son fils à la police, affirmant qu’elle l’avait vu pour la dernière fois dans un parc pour enfants. Les soupçons ont cependant été soulevés dès le début et Chiara Pasic avait admis le meurtre en quelques heures. Après avoir été interrogée, elle a accepté de montrer aux officiers où elle et son complice avaient jeté le corps de Denis. Les voisins ont depuis affirmé ils ont souvent entendu le jeune garçon pleurer, rapporte The Sun. Ils ont envisagé de le signaler aux autorités mais ils ne voulaient pas « s’immiscer » dans les relations familiales. « Le garçon pleurait tellement qu’une fois, la femme qui vit dans l’appartement dessous a presque appelé la police, mais elle a abandonné l’idée », a expliqué l’un d’eux.

Une lente agonie

La cour a précisé que la mère avait commis son crime pour se rendre en Macédoine avec un nouveau compagnon qu’elle venait de rencontrer sur un réseau social. Son enfant en était gêné, a indiqué le magistrat, ajoutant que il a souffert d’une agonie qui a duré « environ une demi-heure ».

L’accusée a souhaité faire de nouveau appel, prétextant ne pas avoir eu un procès équitable, mais la cour a refusé. Un expert psychiatre a conclu qu’elle avait pleine conscience de ce qu’elle faisait et qu’elle était capable de contrôler ses actions au moment du crime.

L’adolescente qui a participé à l’assassinat a, pour sa part, été condamnée à trois ans de prison.

2 Commentaires

  1. Afin de protéger touts les enfants afin d’éviter un malheur que chaque personne qui entend où voit une maltraitence le signale
    Part la même occasion je voudrai dire aux personnes qui ne supporte plus leurs enfants qui se fasse aider

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